lundi 6 avril 2009

Sujet 53. Critique littéraire

Sujet : Le dernier livre que tu as terminé.

jeudi 2 avril 2009

WHAT WHERE THEY LIKE ? Denise Levertov

Les peuples du Viet Nam
avaient-ils des lanternes de pierre ?
Célébraient-ils l'éclosion des bourgeons ?
Avaient-ils l'habitude de rire en silence ?
Usaient-ils d'os et d'ivoire,
de jade ou d'argent pour leurs atours ?
Avaient-ils une épopée ?
Distinguaient-ils les discours des chants ?

Monsieur, la lumière de leurs coeurs s'est changée en pierre.
Il ne semble pas que, dans les jardins,
les lanternes de pierres éclairent doucement.
Peut-être, une fois, se sont-ils réunis et se sont délectés des arbres en fleurs
mais quand les enfants ont été tués
Les bourgeons avaient disparus.
Monsieur, les rires sont âpres aux lèvres brûlés.
Un rêve plus tôt, peut-être. Les atours sont pour la joie.
Tous les os ont été carbonisés.
C'est oublié. Souvenez-vous,
la plupart étaient charmants; leur vie
était faite de riz et de bambous.
Quand des nuages de paix étaient reflétés dans les rizières
et, de même, allaient sûrs d'eux le long des terrasses,
peut-être que les pères contaient de vieilles histoires à leurs fils.
Quand les bombes percutèrent ces miroirs
il n'y eut que le temps de crier.
L'écho de leur voix
résonne encore comme un chant.
On rapporta que leur chant était pareil
au vol de papillons de nuit au clair de lune.
Qui peut le dire ? Aujourd'hui, c'est le silence.



Sujet 51. What Were They Like?

Traduire ce poème de Denise Levertov

Did the people of Viet Nam
use lanterns of stone?
Did they hold ceremonies
to reverence the opening of buds?
Were they inclined to quiet laughter?
Did they use bone and ivory,
jade and silver, for ornament?
Had they an epic poem?
Did they distinguish between speech and singing?

Sir, their light hearts turned to stone.
It is not remembered whether in gardens
stone lanterns illumined pleasant ways.
Perhaps they gathered once to delight in blossom,
but after the children were killed
there were no more buds.
Sir, laughter is bitter to the burned mouth.
A dream ago, perhaps. Ornament is for joy.
All the bones were charred.
it is not remembered. Remember,
most were peasants; their life
was in rice and bamboo.
When peaceful clouds were reflected in the paddies
and the water buffalo stepped surely along terraces,
maybe fathers told their sons old tales.
When bombs smashed those mirrors
there was time only to scream.
There is an echo yet
of their speech which was like a song.
It was reported their singing resembled
the flight of moths in moonlight.
Who can say? It is silent now.

mercredi 1 avril 2009

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BULLETIN SCOLAIRE : CINQUIÈME PÉRIODE mars 2009

Note de l'élève: 5,5/10
Note la plus basse : 5,5/10
Note la plus haute : 5,5/10
Moyenne de la classe :5,5/10
Nombre d'élèves: 1
Passage au niveau suivant : oui
nombre d'absence : 3
retards justifiés : 0

Appréciations :
    TOUT LE MONDE EST SUR LE FLEEEEEX !!!!! Quelle vague !!! !! ! ! ! on se croirait sur une planche de texte. De creu en bosse, de fossé en acmé. On observe un dédoublement de personnalité dans la performance textuelle c'est HALLUCINANT. On croit qu'on est bien parti et le lendemain, BLAM! On se prend une claque désespérante! Et c'est comme ça à chaque fois. Qu'est-ce qu'il se passe ?
   

Flash back au cas par cas:

- Sujet 41. Réponse à l'éditorial du jour de Libération.  Le mot qui frappe tout de suite, c'est bien « expression », derrière ce mot se cache un sens, une sensibilité mise à nue, un vrai témoin de tout une pensée. C'est en cela que le texte atteint sa quintessence. On respire le sens de chaque mot  caché dans ces lettres, c'est l'illumination en texte. Le summum, l'absolu, l'infini. 10/10
- Sujet 42. Réécrire en vers le psaume 18. il est dommage d'avoir détruit si entièrement une parole divine ou  du moins d'inspiration. La psaumattitude est complètement perdu à tel point qu'on peu parler de perfection dans la défaite. Ce qui compte c'est de faire quelque chose correctement et la chute est plus que correcte. 0/10
- Sujet 43. La mort d'Ödön Von Horfàth. C'est audacieux. C'est bon. La mort comparée ainsi au néant, c'est spectaculaire, on en reste bouche bée, sans mot ! Il ne reste plus qu'à le faire relier pour en faire une oeuvre de maître. Bravo ! 10/10
- Sujet 44. L'atelier d'écriture personnalisé. Le sujet était pourtant d'une simplicité et d'une clarté étonnante, partir dans de tels ténèbres, s'en est étonnant ! Tout est sombre, caché, noir. On ne voit rien, on ne sent rien, plus rien n'est là. On croit que tout ce mystère cache quelque chose de profond et rapidement on se rend compte qu'en fait il n'y a rien. 0/10
- Sujet 45. Aujourd'hui : vacances. Peut-être que le réel talent est plus dans l'illustration. C'est un défilé de bonnes trouvailles, d'adéquations parfaites aux textes de perfections tout court. On en fini pas de plaisir et de surprise dans cette danse folle d'images. Et c'est comme ça qu'on attend le reste du travail. Dans la surprise constante du bon. 10/10
- Sujet 46. Le permis de conduire. Calligramme. Ce n'est pas parce qu'il y a un dessin, qu'il ne faut pas qu'il y ait de mots. On se perd, on s'égare, on ne se retrouve plus. Perdre son lecteur, c'est la pire des choses qu'il puisse arriver à un auteur. En effet, rien n'est plus vaste que le monde des mots et l'auteur se doit de guider ses lecteurs pour éviter qu'il ne se perde. Et là on se retrouve, seul, dans le noir, dans cette foule de lettres et de mots, sans orientation. Dommage. 0/10
- Sujet 47. Google. On oost oo ploon rôvo. C'oost morvoollox. 10/10
- Sujet 48. Saint Sophrone. Encore une fois, la sainteté est mise à l'épreuve. Tant de choses, tant de choses qu'il y avait à faire et qui n'ont pas été faite. Pas de  rythme, pas de beauté. Rien. On croyait trouver un peu de la sainteté du personnage dans le texte mais le pauvre doit se retourner dans son ciel. 0/10
- Sujet 49. L'épopée d'Antón Garcia Caro. Un rythme, une chanson, on est emporté. Antón est un peu pour nous le nouveau Roland. Il n'y a plus qu'une chose à faire : engager troubadours et trouverts et les faire chanter. Mandoline à la main, chausses et pourpoints, rien ne doit manquer à ce fameux spectacle !  10/10

Sujet 50. Auto-appréciation