mardi 31 mars 2009

LA CHANSON D'ANTÒN

Au siècle seize où il naquit
Antón García Caro vint à Buenos Aires.
Les capitaines qui l'embarquèrent
Étaient Alonso de Vera et Aragón "Tupi".
Car c'est en ce temps que les colons
Venaient d'Europe dans le nouveau monde,
Pour y construire leur maison,
Et envahir cette terre féconde.
María Méndez de Stomayor y Sanabria, son aimée,
Donna son nom à la fille qu'ils eurent;
Ainsi les deux parents reçurent
L'enfant qu'ils avaient désiré.
Antón exerçait comme greffier
Et se vit confier cette tâche
Pour sa nouvelle ville d'attache.
Plus tard, quand on cru savoir à qui se fier,
Il devint procureur de la ville.
Mais bientôt les ennuis l'assaillirent.
Pour le bien de sa femme et de sa fille
Il fallait qu'il puisse subvenir
Aux besoins de la vie de ce temps
Ainsi qu'aux plaisirs qu'ils chérissaient tant.
C'est certainement la raison pour laquelle,
Avec un peu trop de détours et de zèle,
Il manipulaient quelques peu les biens
Dont il était le principal gardien.
Bientôt il fut accusé d'irrégularités
Dans l'exercice de son métier.
Mais le plus surprenant fut quand
On l'accusa également
De ne connaître ni les nombres ni l'alphabet.
Quand le voile d'illusions fut tombé,
Le Conseil des Indes le condamna,
À trois ans de suspension et une amende de cent ducats.
Ce mystérieux greffier qui ne savait pas écrire,
Dut étouffer de nombreux rires,
Quand il était jugé pour son ignorance de l'alphabet.
On effet son rôle principal
Et sa fonction initiale,
Consistait à écrire, lire et compter.
Pourtant la vie d'Antón fut marquée de plus de gloire.
En effet, grâce à la fille qu'il avait mise au monde,
Qui elle aussi fut féconde,
Put naître la grande sœur de Grégoire.
Celle-là même qui cinq siècle plus tard,
Écrivit une longue épopée,
À la mémoire de son aïeul.
Elle n'est pas du genre à se vanter ;)
Mais elle est une des seuls
Qui ait publié sur le net sur lui,
Plus qu'une ligne et demie.
Quand Antón mourut en mille six cent vingt-trois,
Il n'était ni empereur ni roi,
Mais sans le savoir il avait donné naissance
À une très grande descendance.
Car une épopée, en somme,
Peut tout simplement se résumer
À ce qu'il aura laissé
En héritage aux hommes.

Sujet 49. L’épopée d’Antón García Caro

Indice :
La fille de la fille du fils du fils de la fille de la fille du fils du fils du fils de la fille du fils de la fille d’Antón García Caro, c’est toi.

vendredi 27 mars 2009

jeudi 26 mars 2009

PERMIS DE CONDUIRE

cliquer sur l'image pour l'agrandir

Sujet 46. Le permis de conduire

Calligramme

mercredi 25 mars 2009

illustres

Lénine et Louis XVI : http://www.youtube.com/watch?v=2HzVbNGq8DE&hl=fr

Flux RSS et agrégateur pour les nuls :
http://www.dailymotion.com/video/x4pufb_les-flux-rss-expliques-aux-enfants_tech

L'intrônisataion de Barack Obama : https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXj9KuXki7GJ5ASdXREQmiR6qbRB4VbCQrHn00RmVLS6xOhBOVW6JYH2JsdclhG3ebi0ol3w-dlmtHG9EGneeiqIKN2d1tJYBpxvqwTluGPdGezhyBuzpPxxZ6QwX3JLWfIXKFlOcvnfg/s400/barack+obama+1.jpg

El tres de Mayo : http://www.memo.fr/Media/Goya.jpg

pour  l'interdiction de fumer dans les cafés : http://blog.cfpj.com/cfj/interdictiondefumer/files/2007/11/cochon-qui-fume2.jpg

les mandats présidentiels de Jacques Chirac :
http://www.dailymotion.com/video/x212ma_bilan-de-jacques-chirac_politics

les particules élémentaires de Michel Houellebecq : http://www.brionautes.com/images/houellebecq-particules.jpg

Contre l'interdiction de fumer dans les cafés : http://www.laboussole74.com/images_user/d_une_rive_a_l_autre/ciga.jpg

biographie de l'écrivain Albert Hénin-Ranoult :
http://www.brandidentityguru.com/wordpress/wp-content/uploads/2007/07/loser21.jpg

auto-appréciation n1 :
http://accel21.mettre-put-idata.over-blog.com/396x778/0/02/51/58//Concours-de-bulletin---Affichette-couleur-copie-3.jpg

Biba : mon premier amour : http://p.birbandt.free.fr/images/Poinsignon_photos/Poinsignon_escalier_2_enfants_amoureux2.gif

le fonctionnement du rein  :
http://video.google.fr/videoplay?docid=-7421587859531676761&ei=CvDJScbTIMSd-AaRju3ZAQ&q=pourquoi%2C+pourquoi+%3F&hl=fr

horoscope du jour : http://chroniquacidulees.unblog.fr/files/2008/01/horoscope1.jpg

Pie XII : http://images.chapitre.com/ima3/big1/955/6829955.jpg

les chagossiens : http://thomascambou.googlepages.com/chagos1.jpg/chagos1-full.jpg

À l'ombre du big ben de A. Hénin-Ranoult : http://jeanmichelberts.blog.lemonde.fr/files/2007/03/big-ben-1def.1172997337.jpg

autoportrait physique : https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4vTdPAOTX-JhnY74oLBym3rll6RLgfZHeB2BVp9yGnq2wQc_O308MtJp9371ze4VMPxxq4Nm2W5jsykDz1epRJ4_iR1aSwyOGgeL_iyHROXpaTJltYY1krV9kUrX73kHns9rQw1ZA94cq/s400/Autoportrait_bruxellois.jpg

éphéméride :
http://www.ac-nancy-metz.fr/pres-etab/collLesBoudieres/web-idd-eau/ani-eaupt/Ephemere.jpg

quelle peine pour les pédophiles : http://medias.lepost.fr/ill/2007/10/26/v-7-1042471.jpg

auto-appréciation n2 : http://www.cfe.ch/cfe/image/apprecia.jpg

Carlton draught : http://www.youtube.com/watch?v=hJ5vaUVXRto

glossaire catholique : http://www.bakchich.info/IMG/jpg_bakfevathee.jpg

on parle de pour bien-dire :
http://static.pcinpact.com/images/bd/news/mini-67954-strreaming-albanel-snut-besson-lefebvre.png

comment fait-on les bébés : http://medias.lepost.fr/ill/2009/03/07/h-20-1448737-1236431661.jpg

premiers mots :
http://www.amateur-idees.fr/local/cache-vignettes/L150xH239/Livre_Vavasseur-5437f.png

SmartBox superstar : http://fichiersbernadette.com/04pub/smartbox/smartbox.jpg

12 raisons de supporter l'Olympique de Marseille :
http://blogs.laprovence.com/comptes/La-Marseillaise/public/psg_vs_om.jpg

expressions de loups pour bien-dire :
http://formation.paris.iufm.fr/%7Earchiv03/pereirasousa/public_html/Le%20loup%20colere.jpg

de l'efficacité du dentifrice :
http://www.dailymotion.com/video/x164vi_parler-pour-ne-rien-dire_fun

auto-appréciation n3 :
http://www.tqs.ca/videos/infos/2008/05/bulletin-du-decrochage-scolaire-30029.php

récit d'une rencontre amoureuse médiévale :
http://galatea.univ-tlse2.fr/pictura/UtpicturaServeur/Images/NePasOuvrir/1/A1770.jpg

le marché de l'édition en Argentine :
http://www.escale-japon.com/cpg/albums/Patagonie_2008/012.JPG

le test d'adéquation au poêle Godin : http://dominique.marsac.free.fr/pages/images/poele_godin.jpg

for mister DB : http://www.youtube.com/watch?v=z7jM-9Gmfps&hl=fr

une partie de pétanque ça fit plaisir :
http://1f.img.v4.skyrock.net/1f2/le-thor-haut/pics/1443608279_3.gif

Chuck Norris : http://richarddawkins.net/images/2008/chuck_norris.jpg

traduire de la poésie : http://www.edutic.ua.es/usuarios/iralna/img_webquest/poes%C3%ADa.jpg

faut-il se lever le matin ? : http://farm4.static.flickr.com/3158/2349888711_5427abfcea.jpg

auto-appréciation n4 : http://motsandco.com/patrick/images/L184Jesus.jpg

réponse à l'éditorial du jour de Libération : http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/files/2009/01/entropa-2.1233227614.jpg

psaume 18 en vers : http://www.topchretien.com/topcarte/photos/567/75_golden-gate_ps18-33.jpg

mise en abime : http://farm3.static.flickr.com/2223/2225737372_762ab22498.jpg?v=0


Sujet 45. Aujourd’hui : vacances

Pas d’écriture aujourd’hui. Ce blog est bien terne. Ta mission aujourd’hui est de trouver sur Internet un maximum d’illustrations (images ou vidéos) pour les sujets traités jusqu’ici.
Une seule par post.
Poster les url des vidéos et images retenues (clic droit – Afficher image)

mardi 24 mars 2009

MISE EN ABÎME

Un mardi matin, un café, un canapé, un ordinateur, rien de plus pour le moment.

Depuis la veille, cet instant est attendu. Depuis la veille, les questions ont fusé dans mon esprit : "Qu'est-ce que ce sera cette fois ? Y aura-t-il une consigne particulière ? Aurais-je une idée tout de suite ?". L'écran de mon ordinateur est ouvert, je presse le bouton de démarrage et j'attends. L'écran s'éclaire, le petit sablier tourne et j'attends. La connexion internet s'active, la page d'accueil se charge et j'attends. Dans mes favoris, un onglet : Atelier d'écriture personnalisé. Et la page s'ouvre enfin pour laisser apparaître le sujet du jour : « Sujet 44. L'atelier d'écriture personnalisé »; un sourire en coin naît sur mes lèvres : "moi aussi j'y avais pensé, encore un sujet totalement différent...".
Bureau → accessoires → traitement de texte : page vierge. Quelques minutes passent, la page reste blanche mais mon esprit la remplit virtuellement. J'imagine les phrases et les mots écrits sur cette page, je visualise, j'efface, je recommence, j'essaie de trouver autre chose. Il me faut un style particulier, il me faut quelque chose à dire, il me faut un point de vue qui dira ce que j'aurais à dire. Il me faut une première phrase qui définira le tout et guidera le reste.
J'avale mon café à petites gorgées, toujours fixée sur cette page vierge en quête des bons gestes pour la remplir. Je suis comme un peintre devant une toile blanche attendant de trouver comment peindre ce qu'il voit. Il pourrait la laisser blanche bien sûr, dans une sorte de snobisme d'artiste qui n'aurait en fait que cherché à écarter la difficulté. Il pourrait également la peindre uniformément d'une seule couleur, pour faire du remplissage mais là encore il fuirait la difficulté. Alors il reste là, devant sa toile, attendant une idée. Je fais de même.
Il me faut 4500 caractères, soit à peu près 700 mots, qui auront pour thème : l'atelier d'écriture personnalisé. Il s'agit seulement d'un thème, rien ne m'oblige à ce que le texte décrive cet atelier; je pourrais imaginer quelque chose de complètement différent mais qui s'appellerait aussi « atelier d'écriture personnalisé », un peu comme je l'ai fait pour « le marché de l'édition en Argentine ». Cependant, c'est justement quelque chose que j'ai déjà fait. Alors je ne sais pas, j'essaie de revenir à la première chose qui m'est venue à l'esprit quand j'ai découvert le sujet. Il y avait quelque chose, je m'en souviens. Je parlais à la première personne, pour changer un peu. C'était simple, tout à fait clair. J'essaie quelques mots, ils se suivent, ils sonnent correctement, poursuivons.
J'attends. Il faut que j'arrive à déchiffrer quelle direction ces premiers mots me donnent. Faut-il que mes phrases soient entrecoupées, saccadées; faut-il aller au plus simple, dans la légèreté, dans un style "sujet-verbe-complément"; tout ceci est encore un mystère. Je termine mon café.
Enfin, je suis partie. Les mots se suivent à peu près régulièrement, sans pause. Les points, les virgules et la musique dans mes oreilles rythment ma frappe. Je ne suis sure de rien mais pour l'instant j'y vais, si ça me mène quelque part, je suis ravie d'y aller. Le téléphone sonne, je réponds. Cette pause forcée vient à point. Si en raccrochant et en revenant au texte je peux le continuer sans soucis, il y a de fortes chances pour que le texte fonctionne; dans le cas contraire, il faudra que je trouve autre chose. Si, moi-même, je ne suis pas "accrochée" par mon début, je ne vois pas comment un lecteur le serait ! Je raccroche. Tout va bien, il m'a suffit de relire une phrase pour que le reste vienne.
Me voilà à un stade très délicat. Il ne me reste que quelques caractère, l'équivalent de deux paragraphes. Est-ce que je dis autre chose que je fais tenir dans ces deux paragraphes ? Ou est-ce que je peaufine ce que j'ai déjà dit pour remplir ces deux paragraphes ? La réponse me vient sans difficulté alors que je formule ce problème sur papier : c'est la forme qui doit servir le fond et pas l'inverse. Il n'est pas sensé que ce soit le contenu de ce que je dis qui remplisse le contenant, c'est le contenant qui doit prendre la forme du contenu. Il me faut donc dire quelque chose. Une fois ceci fait, il me reste une partie très pesante : la relecture. Il faut que chaque phrase soit solide, que toutes soient reliées de façon fluide et enfin que le tout soit harmonieux et équilibré.
Enfin, il ne me reste qu'à trouver un titre, envoyer mon texte et le voir publié instantanément sur le blog où j'avais découvert mon sujet quelques heures plus tôt.

Sujet 44. L’Atelier d’écriture personnalisé

vendredi 20 mars 2009

PSAUME 18 en vers

1.
Au chef des chants. Du serviteur de l'Éternel,
Qui adressa les paroles de ce cantique,
A celui qui l'avait délivré de Saül.
Il dit ce psaume vrai et authentique :


2.
Je t'aime, ô Éternel, ma force, mon rocher

3.
Ô Dieu, ma forteresse, mon libérateur !
Éternel, mon rocher, où je peux m'accrocher !
Mon bouclier, ma force, mon puissant sauveur !

4.
Je m'écrie plein de joie : loué soit l'Éternel !
Et me voilà délivré de mes ennemis.

5.
Les liens de la morts étaient de mes amis,
Et la destruction m'avait lancé un appel;

6.
Les longs bras du sépulcre m'avaient entouré,
Et les entrailles de la mort m'avaient surpris.

7.
Dans ma détresse, j'ai invoqué l'Éternel,
A genoux j'ai crié à mon Dieu,, mon sauveur,
il entendit ma voix du haut de son ciel,
Et mon cri a touché ses oreilles et son cœur.

8.
Soudain la terre trembla et fut ébranlée,
Les fondements des montagnes frémirent aussi;
Et il frémirent parce qu'il était irrité.

9.
Le fond de ses yeux était vif et noirci,
Et un feu dévorant sortait de sa bouche :
Il en jaillissaient des brasiers farouches.

10.
Alors il abaissa les cieux, et descendit :
Une épaisse nuée flottaient sous ses pieds.

11.
Il était porté par un ange et il volait,
Et sur les ailes du vent il a resplendi.

12.
Il fit des ténèbres sa tente autour de Lui,
Entouré d'eau obscure et de sombres nuages.

13.
Les nuées fuyaient de la splendeur devant Lui,
Lançant des charbons de feu pleins de rage.

14.
L'Éternel fit entendre sa voix dans les cieux,
Le Dieu Très Haut tonna et sa voix retentit,
Grâce à la pluie de grêle et aux charbons de feu.

15.
Et ses flèches dispersèrent mes ennemis,
Le joug de la foudre les mit en déroute.

16.
Grâce à sa force, le lit des eaux apparut,
Et les fondements du monde furent découverts,
Par ta menace ,ô Éternel, ô mon mystère !
Par la force de ton souffle, ils ont courus.

17.
Il étendit sa main d'en haut, il me saisit,
Et ainsi Il me retira des grandes eaux.

18.
Il me délivra de mes puissants ennemis,
De mon adversaire et de son puissant fardeau.

19.
Ceux-là m'avaient surpris au jour de ma détresse;
Mais mon Dieu était là et il fut mon appui.

20.
Il ma mis au large dans sa forteresse,
il m'a sauvé, parce qu'il m'aime et qu'il me chérit.

21.
L'Éternel m'a traité selon ma droiture,
Il m'a vu selon la pureté de mes mains;

22.
Car j'ai observé l'Éternel et son chemin,
Et je n'ai pas commis de fautes, je suis pur.

23.
Toute son ordonnance a été devant moi,
Et je ne me suis point écarté de ses lois.

24.
Chaque jour j'ai été sans reproche envers lui,
Et mon iniquité est restée loin de lui.

25.
Et l'Éternel m'a rendu selon ma droiture,
Selon la pureté de mes mains devant ses yeux.

26.
Avec l'homme bon tu es miséricordieux
Pour l'homme droit tu agis selon la droiture,

27.
Avec celui qui est pur tu te montres pur,
Le pervers subit sa propre perversité.

28.
Tu sauves le peuple empli d'humilité,
Et tu abaisses les regards hautains et durs.

29
Oui, Seigneur mon Dieu, tu fais briller ma lumière;
L'éternel, mon Dieu, éclaire mes ténèbres.

30.
Avec Toi je cours sur une troupe fière,
Avec mon Dieu je franchis ce décor funèbre.

31.
Les paroles de notre Dieu sont parfaites,
Les voies du puissant éternel sont éprouvées;
ceux qui se confient en lui l'ont pour bouclier.

32.
Car qui est notre Dieu si ce n'est l'éternel;
Et qui est un rocher, si ce n'est notre Dieu ?

33.
Dieu me donne ma force quand je chancelle,
Et il me conduit sur la droite voie des cieux.

34.
il rend mes pieds semblables à ceux des biches,
Et il me place sur des monts, il m'a élevé.

35.
il rend mes mains fortes aux combats et riches,
Et mes bras grâce à lui peuvent s'élever.

36.
Tu me donnes le bouclier de ton salut,
Ta droite me soutient, ta bonté me grandit.



46.
Les fils de l'étranger sont en défaillance,
Hors de leur fort, ils tremblent dans leur impuissance.








2.
Je t'aime, Yahvé, ma force mon sauveur, tu m'as sauvé de la violence.

3.
Yahvé est mon roc et ma forteresse, mon libérateur, c'est mon Dieu. Je m'abrite en lui, mon rocher, mon bouclier et ma force de salut, ma citadelle et mon refuge.

















7.
Dans mon angoisse j'invoquai Yahvé, vers mon Dieu je lançai mon cri; il entendit de son temple ma voix et mon cri parvint à ses oreilles.






























































































25.
Et Yahvé me rétribue selon ma justice, ma pureté qu'il voit de ses yeux.

26.
Tu es fidèle avec le fidèle, sans reproche avec l'irréprochable,

27.
pur avec qui est pur mais rusant avec le fourbe,

28.
toi qui sauves le peuple des humbles, et rabaisses les yeux hautains.

29.
C'est toi, Yahvé, ma lampe, mon Dieu éclaire ma ténèbre;

30.
avec toi je force l'enceinte, avec mon Dieu je saute la muraille.

31.
Dieu, sa voie est sans reproche et la parole de Yahvé sans alliage. Il est, lui, le bouclier de quiconque s'abrite en lui.

32.
Qui donc est Dieu, hors Yahvé? Qui est Rocher, sinon notre Dieu?

33.
Ce Dieu qui me ceint de force et rend ma voie irréprochable,

34.
qui égale mes pieds à ceux des biches et me tient debout sur les hauteurs,




36.
Tu me donnes ton bouclier de salut ta droite me soutient , tu ne cesses de m'exaucer,

37.
tu élargis mes pas sous moi et mes chevilles n'ont point fléchi.






47. Vive Yahvé, et béni soit mon rocher, exalté, le Dieu de mon salut

Sujet 42. Réécrire en vers le Psaume 18

jeudi 19 mars 2009

RÊVE DE GRÈVE

    Aujourd'hui, la France est en grève et les trois quarts des français semblent la soutenir. Une sculpture de l'Europe en clichés représente la France avec une large banderole de manifestation (David Cerny, Entropa), comment pourrions-nous nous en indigner quand se dessine en France une telle ferveur pour les grèves ? Ou peut-être devrions-nous faire une manifestation pour montrer notre désaccord sur ce sujet ?
    Aujourd'hui, la cause principale des grèves est un mécontentement, une indignation générale contre le gouvernement ou  plus exactement contre le président de la République. Et il paraît normal à tous les français de lutter simplement contre une institution et une personne qu'ils ont eux-mêmes choisie. La différence entre l'anarchie et la démocratie est que dans un cas chacun agit à on bon vouloir et dans l'autre chacun se mobilise pour choisir les personnes qui feront de leur mieux pour le pays. Comme si nous y connaissions quelque chose, il nous apparaît que toutes les décisions du gouvernement sont mauvaises et ne servent que les intérêts des entreprises et de l'économie. Parce  que c'est bien connu : enrichir un pays ne peut que le couler et nuit forcément au peuple qui l'habite, regardez les américains !
    Les libertés d'expressions ont toujours permis aux français de s'exprimer, de dire au gouvernement quelles étaient leurs revendications pour qu'il essai au maximum de les mettre en place. Cependant, aujourd'hui les grèves se sont transformées en un immense bloc de boudeurs qui ne souhaitent pas expliquer leurs revendications mais simplement exprimer leur mécontentement général. On ne peut pas critiquer un système si on ne sait pas comment faire autrement. Je doute que tous ceux qui sont descendus aujourd'hui dans la rue proposent au gouvernement un autre moyen de régler les conflits et les problèmes actuels de la France.
    On ne réforme pas un pays en deux jours, il nous est donc impossible de critiquer un processus qui n'est même pas entièrement mis en place, comment pourrions-nous en envisager les résultats ? L'immense "non" qui avait retenti au moment du référendum sur la constitution européenne est aujourd'hui regretté par un certains nombre de personnes qui avaient pourtant réfuté en bloc ce projet en 2005. Ce n'est qu'après coup, qu'il a paru évident que les français n'étaient pas qualifiés pour prendre ce genre de décision. N'en serait-il pas de même pour  un certain nombre des réformes actuellement mises en place ?
    Il faut savoir que vouloir réformer la France revient à vouloir jouer la septième sonate de Prokoviev au piano les yeux bandés. Chaque pas est longuement critiqué, mais si le pas n'est pas fait, l'inaction est également détaillée, critiquée, analysée, démontée. Une édition spéciale du Point pose la question suivante : "Qu'est-ce qui définit l'esprit français, hormis l'arrogance et un orgueil mal placé ? ". Et voici ce qui ressort de la réponse de tout les chercheurs, journalistes et sociologues qui ont tenté de répondre à cette question : "une manière de penser et d'être qui conjugue l'esprit critique et le goût de la fronde à l'engagement, où la pensée se veut moins système que dialogue entre les disciplines, où la langue se doit d'être claire, et si possible élégante, incisive et brillante". Devant une telle définition, il n'est pas difficile d'imaginer qu'il soit difficile de faire quoique ce soit dans notre pays.
    Diriger un pays comme la France est extrêmement délicat et nécessite des connaissances et des facultés que ne possède évidement pas le français de la rue. Comment, alors, se permet-il de remettre en cause la totalité des actes du gouvernement. Rappelons d'ailleurs, que ce gouvernement ne s'est pas auto-proclamé et que si il dirige aujourd'hui, c'est parce que les français l'ont choisi. Évidemment, ça ne donne pas à ce dernier le loisirs d'agir comme bon lui semble et uniquement selon son propre intérêt. Mais est-ce vraiment ce qui se passe actuellement ? Et sommes-nous à même d'en juger ? Avant même de se poser cette question, la France est dans la rue, ferme et résolue, de front contre le pouvoir ; Ce pouvoir, mauvaise engeance, source de malheur et de malédictions, qu'il faut immédiatement éradiquer  avant qu'il ne soit trop tard. La France s'indigne contre le pouvoir comme un adolescent contre ses parents et elle en perd du même coup sa fierté et sa crédibilité au niveau international.

Sujet 41. Réponse à l’éditorial du jour de Libération

mercredi 18 mars 2009

BULLETIN SCOLAIRE : QUATRIÈME PÉRIODE mars 2009

Note de l'élève: 6/10
Note la plus basse : 6/10
Note la plus haute : 6/10
Moyenne de la classe : 6/10
Nombre d'élèves: 1
Passage au niveau suivant : oui
nombre d'absence : 0
retards justifiés : 1

Appréciations :

    on sent une baisse de motivation ou d'inspiration pour certains sujets qui en subissent les conséquences. Peut être que le rythme s'essouffle un peu. Cependant, l'ensemble est en progrès pour ce qui est du traitement des sujets. Certains défauts d'écriture ont été corrigés néanmoins il en reste pas mal qui trahissent un non professionnalisme.
     Il faut relire la forme pour harmoniser certaines phrases qui "ne se disent pas" même si elles sont justes grammaticalement. Il faut que le lecteur puisse adopter le style de l'auteur pour pouvoir adhérer à ses propos.

Flash back au cas par cas:
Sujet 31. Récit d'une rencontre amoureuse médiévale. Ce petit conte fonctionne et la difficulté de forme mise en place pourrait être un bon point si la difficulté était entièrement surmontée. Certains vers ne fonctionnent pas et rompent tout l'intérêt de cette difficulté. Mais le sujet est correctement traité. 6,5/10
Sujet 32. le marché de l'édition en Argentine. Un traitement détourné mais original et bien mis en place. On prend plaisir à lire ce texte. Cependant, certaines phrases mériteraient une relecture parce qu'elles sonnent faux. 7,5/10
Sujet 33. Rubrique « découverte » pour Bien-Dire. Les poêles Godin. Le manque d'inspiration à donné naissance à une idée amusante mais pas très intéressante. Du coup, l'article ne fonctionne pas pour Bien-Dire donc devient un peu hors-sujet. 4/10
Sujet 34. For mister DB. Écrire des paroles de chanson pour Dany Brillant, sur l'air de "Sunday Bloody Sunday" de U2. Vu la mélodie, un peu éloignée du style « Dany », les paroles nous ramènent un peu violemment à lui, mais ça pourrait bien fonctionner, à voir... 5,5/10
Sujet 35. « Une partie de pétanque ça fait plaisir ». C'est très « cliché » mais ça fonctionne. En lisant, il n'est pas difficile de se projeter dans ce décor provençal plein de réalité. Le traitement n'est pas vraiment original mais ça passe comme une lettre à la poste, sauf pour certaines parties un peu bancales et qui mériteraient une relecture à voix haute. 6,5/10
Sujet ∞. Chuck Norris. L'article sonne assez faux dans son ensemble. On y croit pas. Plus dans les détails, il y a des éléments pas mal mais  qui ne suffisent pas. 4/10
Sujet 37. Traduire de la poésie. Le texte tient la route mais on sent que l'auteur ne se l'ai pas réellement approprié. Il est resté plus dans la traduction qu'autre chose. Vu la difficulté de l'exercice, ce n'est quand même pas mal. 5/10
Sujet 38. Reprendre un sujet déjà traité. Garder le même angle mais changer de style. Même si le traitement est peut-être amélioré, le style n'est en fait pas réellement différent. Le ton a changé ce qui peut suffire éventuellement. Le nouveau texte a un peu plus de rythme, de couleurs. 5,5/10
Sujet 39. Faut-il se lever le matin ? Dissertation façon lycée. Le sujet est correctement traité et ficelé. Cependant, il n'y a pas de particularité qui en ferait un très bon texte ce qui est bien... mais pas top.  5,5/10


à voir pour les prochains :

    Il faut relire à voix haute pour corriger les fautes de langues. Par ailleurs, même si le sujet n'inspire pas ou ne correspond pas au style de l'auteur, il faut trouver plus de punch ou de couleur dans les textes pour éviter de s'ennuyer.

Sujet 40. Auto-appréciation

mardi 17 mars 2009

FAUT-IL SE LEVER LE MATIN ? La question de la liberté individuelle et des acquis sociaux.

     De nombreuses civilisations ont remis en question le rythme de vie de l'homme, notamment à travers la question « faut-il se lever le matin ? ». En anthropologie, cette question est souvent écartée parce qu'elle fait partie des acquis mondiaux et ne suscite donc pas de question de différence entre les peuples. En voyant comment se lever le matin est un acquis social et en soulevant les questions de la volonté et de l'organisation communautaire, nous essaierons de voir s'il est nécessaire de se lever le matin et pourquoi.

    Pour savoir si il faut se lever le matin, il est important de comprendre la cause originelle de cet acte. D'où vient ce rituel ? Est-il nécessaire à la survie humaine ? Est-il naturel ou culturel ?
    Dans un premier temps, il semble que ce rythme ne suive pas celui de la nature. En effet, si durant une partie de l'année dans certains pays, le rythme humain est parallèle au rythme solaire, ce n'est d'une part qu'une part de l'année et d'autre part qu'une parcelle de la terre. Si le lever et le coucher ne suit pas le rythme de l'univers, il ne semble pas que ce principe parte d'un mouvement naturel.
    Cependant, de nombreuses raisons biologiques montrent d'une part que les calories du soleil sont nécessaire à  l'Homme et d'autre part que notre corps à besoin d'un temps de repos régulier qui nécessite de mettre au point un rythme indépendant des heures de lever et de coucher du soleil. C'est donc à priori dans l'écoute du corps que le lever le matin a été mis en place.
    Il n'en reste pas moins que ce rythme soit un acquis entièrement social. En effet, même si les calories solaires sont bénéfiques à l'Homme et qu'il a besoin de sommeil, cela ne justifie pas l'utilisation de réveil-matins qui coupent le temps de repos et qui, dans certains cas, ne suivent pas le rythme solaire. On ne le fait pas pour une raison particulière mais tout simplement parce que c'est comme ça que tout le monde fait. Dans ce cas, cet acquis est-il justifié ? Faut-il réellement se lever le matin ou ne le faisons-nous que  parce que  nous l'avons appris comme nous avons appris à parler ou à nous brosser les dents ?

    Nous  levons-nous parce que nous le voulons ou parce que le monde veut ça de nous ? Et quelque soit la réponse, faut-il  continuer à le faire ?
    Mettons que le fait de se lever le matin ne soit qu'un acquis social. Est-ce que ça veut dire que nous ne devons pas le faire ? L'éthique et la morale sont des choses acquises socialement, ce qui ne nous empêche pas d'aspirer à leur application. Est-ce que l'on peut considérer que le fait de se lever le matin fait partie de l'éthique sociale. Puisque nous vivons en société, nous nous devrions de suivre son rythme ? C'est une question à considérer.
    Néanmoins, il est important pour notre équilibre et notre santé d'écouter non seulement notre esprit mais aussi notre corps, tous les scientifiques, les chercheurs et les médecins vous le diront. Or, il n'est pas rare que le lever soit une réelle lutte contre notre corps et notre esprit.
    D'autre part, les principes de la plupart des nations sont fondées sur les libertés individuelles. Si nous voulons être libre de ne pas nous lever le matin, qu'est-ce qui nous en empêche ? Je ne pense pas que cela atteigne la liberté d'autrui. Alors d'où nous vient cette certitude si profondément encrée qu'il faut se lever le matin ?

    Les plus grands philosophes l'ont clairement montrés : l'Homme est un animal politique. C'est ainsi que l'homme ne survit que parce qu'il vit en société. Or, cette société a besoin d'un rythme pour fonctionner. La vie en communauté implique que le rythme de vie de tout les éléments de cette communauté soit synchronisé. C'est certainement pourquoi il nous faut nous lever le matin malgré tout.
    Même si ce rythme est entièrement fondé sur un acquis social défini sur des bases aléatoires, il est nécessaire de le suivre pour le bon fonctionnement de la société. Cependant, une question se pose alors : si toute une société décidait de ne plus se lever le matin et d'utiliser un moyen différent de coordination, est-ce que cela pourrait fonctionner ? Si oui, ne faudrait-il pas l'envisager ? Mais comment peut-on modifier un acquis aussi encré que le levé le matin ?
    Il est des choses dont nous savons qu'elle ne sont bénéfiques à personne mais que nous ne pouvons pas modifier parce qu'elle sont bien trop encré dans les mœurs et les esprits.

    Pour conclure, même si le ait de se lever le matin peut être entièrement remis en question, il n'empêche qu'il soit nécessaire de le faire tant que cela reste un acquis social qui permet le fonctionnement de la vie humaine en société.

Sujet 39. Faut-il se lever le matin ?

Forme : dissertation façon Lycée

lundi 16 mars 2009

COMMENT FAIT-ON LES BÉBÉS ? La pédagogie au quotidien n°2.

     Aujourd'hui, chers lecteurs, vous trouverez dans cet articles la manière adéquat de répondre aux questions de vos enfants. Vous savez, ces questions dont vous riez aux dîners avec vos amis mais qui vous font aisément blêmir quand votre enfant, l'air angevin, vous pose la question fatale : « comment on fait les bébés ? ». ce n'est pas la peine de vous retourner la cervelle pour trouver une mauvaise excuse pour vous défiler ou pour donner une explication inventée. Votre enfant n'est pas un idiot, ce n'est pas parce qu'il a 3 ans qu'il n'a pas de cervelle, ne l'oubliez pas !

     Bon, voilà comment procéder : Premièrement, à moins que votre activité ne soit réellement importante au moment où votre enfant vous pose une question, il est important que vous cessiez la-dite activité pour répondre à votre enfant. Vous ne vous en sortirez jamais avec un « maman travaille » ou « plus tard, mon lapin », votre fils ou fille n'en a rien à faire du lapin, de la biche ou du poussin, ce qu'il veut c'est une réponse à sa question. Pourquoi ? Et bien il peut y avoir de nombreuses raisons : d'abord, il se peut tout simplement que votre enfant souhaite savoir la réponse à sa question. Mais j'avoue que cette explication n'est généralement pas la seule et même souvent pas du tout véridique. Les principales raisons pour lesquelles votre enfant veut savoir de quoi sont faits les nuages ou comment marche une télévision sont les suivantes :

  • votre enfant veut attirer votre attention, non content de vous voir occupé à autre chose. Dans cet optique, montrez lui que vous faites attention à lui même si vous faites une autre activité. Il est tout de même important qu'il comprenne qu'il n'y a pas que lui dans votre vie même si il est votre principal priorité. Ce n'est pas le cas ? Ah bon ? Alors vous ne travaillez pas comme une acharnée pour pouvoir emmener votre fils en vacances ? Votre coup de téléphone avec votre mère n'a pas pour sujet principal son petit-fils ou sa petite-fille préférée ? Il n'y a aucune page du catalogue que vous ayez cornée qui soit au rayon enfant ? Alors je vous crois. Mais dans ce cas pourquoi lisez vous un article sur la pédagogie si c'est loin d'être votre priorité ?

  • Votre enfant veut s'assurer que vous avez réponse à tout. Ce n'est pas la peine de le soutenir dans cette idée. Détrompez-le rapidement en lui expliquant tout simplement que vous ne savez pas tout. Cependant, si vous connaissez la réponse à la question posée et que vous avez simplement peur que votre enfant ne comprenne pas, n'oubliez pas que votre enfant peut comprendre quoique ce soit du moment que l'explication est appropriée à son âge et à ses capacités.

  • Votre enfant veut être sûr que vous saurez le tirer d'une situation inextricable. Si c'est dans cette optique que votre enfant vous pose des questions, celles-ci sont souvent accompagnées d'un air larmoyant ou même franchement dramatique. Ne vous laissez pas impressionner, cette moue ne reflète pas une réelle angoisse de votre enfant de ne pas savoir pourquoi les pâtes cuisent dans l'eau bouillante alors que le pain cuit au four. L'important est ici de montrer à votre enfant que vous êtes son partenaire pour lutter contre les difficultés.

  • Votre enfant s'ennuie. Il faut un certain temps avant qu'un enfant sache jouer tout seul. Si il n'a pas de frère ou de sœur avec qui il puisse jouer, il y a de fortes chances pour que votre enfant pose des questions pour avoir une excuse pour vous déranger. Aidez-le à trouver une activité seul éventuellement près de vous et quand il aura appris à jouer seul vous noterez très certainement une très forte réduction du nombre de questions.

  • Votre enfant veut vous tester. Si votre enfant est futé et un peu coquin, il est possible qu'il s'amuse beaucoup de vous vous voir affolé devant une question saugrenu. Vous conviendrez qu'il n'y à pas grand-chose de plus amusant que de mettre un adulte mal à l'aise quand on est haut comme trois pommes. Si votre enfant est dans ce cas, il est fort probable qu'il choisisse le moment de ses questions quand vous êtes avec vos parents, ou quand ses amis sont là, ou encore quand vous-même, au sein de votre couple, êtes en compétition. Vous avez deux choix de réaction dans ce cas là : soit vous jouez le jeu et vous montrez votre capacité de répartie soit vous montrez à votre enfant que vous n'êtes pas touché par ces attaques et que ça ne vous gêne pas de dire que vous ne savez pas. Ce qui est fondamental dans cette situation est de réagir en adulte. Ne vous avisez pas de retourner l'assistance contre votre enfant en lui retournant une question à laquelle vous savez bien qu'il ne saurez pas répondre.

Vous voilà paré à réagir correctement aux questions de vos enfants.

Sujet 38. Reprendre un sujet déjà traité

Conserver l'angle, mais changer le style.

vendredi 13 mars 2009

POESIA

Numéro 22 de la rue Honfleur,
quatre étages, sans ascenseur ;
pas de gardien, pas de voisin ;
on entre : l'amour et son vin ;
Maple a arrangé ce nid,
un piano, des chandeliers, un tapis.
Une sonnerie évanouie,
un gramophone endormi
verse les tangos des langueurs de l'enfance,
et un chat en porcelaine
qui joue avec un fil de laine.

Ref

tout dans ce voile de lumière
où l'amour est une sorcière,
une pénombre de baisers
deux voiles clairs embrasés.
Tout dans ce voile de lumière,
un coeur d'aube printanière.
Qu'il est doux le firmament
de la pénombre des amants.

Les touches trois, huit et six sont pressées,
n'aie pas peur de téléphoner ;
pour le soir, un léger souper,
pour la nuit, mille tangos murmurés ;
dimanche virevolte de jupons,
lundi pleure de tant d'affliction ;
tout est là dans le logis
les coussins, les fleurs, les bougies
la poudre aux yeux, la poudre blanche ;
des tapis font taire les pervenches
l'amour peut suivre son chemin.

Sujet 37. Traduire la poésie

Voici une traduction littérale.
L'objectif n'est pas d'améliorer la traduction, mais de faire du résultat français une oeuvre en elle-même.
L'esthétique finale peut l'emporter sur la fidélité au texte initial.

Corrientes, tres, cuatro, ocho,
Segundo piso, ascensor ;
No hay portero, ni vecino ;
Adentro, cócktel y amor,
Pisito que puso Maple,
Piano, estera y velador ;
Un telefón que contesta,
Una victrola que llora
Viejos tangos de mi flor,
Y un gato de porcelana
Pa’ que no maúlle al amor.

Réf
Y todo a media luz
Es un brujo el amor,
A media luz los besos,
A media luz los dos.
Y todo a media luz,
Crepúsculo interior.
¡Qué suave terciopelo
La media luz del amor!

Juncal, doce, veinticuatro,
Telefoneá sin temor ;
De tarde, té con masitas,
De noche, tango y canción ;
Los domingos, tés danzantes,
Los lunes, desolación ;
Hay de todo en la casita
Almohadones y divanes
Como en botica, ¡cocó! ;
Alfombras que no hacen ruido
Y mesa puesta al amor.
Corrientes 3-4-8,
Deuxième étage, ascenseur,
Pas de concierge, ni de voisin,
À l’intérieur, cocktail et amour
Petit appart' aménagé par Maple,
Piano, natte et chandelier,
Un téléphone qui répond,
Un gramophone qui pleure
De vieux tangos de ma jeunesse,
Et un chat de porcelaine
Pour qu'il ne miaule pas à l’amour.

Réf
Et tout dans la pénombre,
L’amour est un sorcier
Dans la pénombre les baisers,
Dans la pénombre tous les deux ;
Et tout dans la pénombre.
Crépuscule intérieur,
Quel doux velours
Que la pénombre de l’amour !

Juncal 12, 24,
Téléphone sans avoir peur.
Le soir, thé avec petits gâteaux,
La nuit, tango et chanson ;
Les dimanches, thés dansants ;
Les lundis, désolation.
Il y a de tout dans ce nid :
Coussins et divans,
Comme dans une boutique, coco !
Tapis qui étouffent le bruit
Et table dressée à l’amour.

jeudi 12 mars 2009

MAIS QUI EST CARLOS RAY ?

    Un avion ? Une comète ? Un satellite ? Superman ? Quel est cet être extraordinaire que nous voyons là ? Cet homme aux mille légendes, aux centaines de trophées d'arts martiaux, aux dizaines d'apparitions tumultueuses sur les écrans, c'est Carlos Ray bien sûr !
    Internet vous permettra de trouver ces plus extraordinaires "exploits" sous son pseudonyme : Chuck Norris. Il a déjà compté jusqu'à l'infini. Deux fois. Certains portent un pyjama superman, Superman, lui, porte un pyjama Chuck Norris. Chuck Norris ne se mouille pas c'est l'eau qui se Chuck Norris. Google est le seul endroit où l'on peut taper Chuck Norris; etc.
    Mais qui est réellement Chuck Norris ?
    Maintenant imaginez le tableau suivant : Chuck Norris rencontre le zen grâce à un moine bouddhiste à  Los Angeles... et il écrit un livre sur cette rencontre. Voyez-le se concentrant sur son troisième œil à genoux devant ce petit moine et découvrant ainsi qu'il existe autre chose que les coups et la force extérieure. On ne fait pas si facilement un auteur sur le zen d'un acteur professionnel d'arts martiaux.
    Pour nous donner une idée, prenons deux titre de chapitres de son livre et essayons de figurer ce qu'il peut y avoir dedans. D'abord : « Gagner en perdant : si vous n'avez rien à prouver, vous n'avez aucun besoin de vous battre ». il semble donc que Norris veuille nous  prouver quelques chose...  Il a été dit que Chuck Norris n'écrirait pas d'autobiographie pour ne pas faire d'ombre à la Bible. Cependant, il l'a fait. Peut-être cherche-t-il a nous montrer qu'il est mystérieux ? Surprenant ? ou peut-être supérieur à Dieu ? Pourtant Chuck Norris a subi la pression impressionnante des moines du temple Yogananda qui tenait à le détourner du christianisme et il leur a résisté fermement. Il ne dénigre donc pas Dieu à son profit... à moins qu'il veuille seulement s'assurer de le garder comme disciple. En tout cas le contenu de son chapitre reste un mystère. Tournons nous vers le chapitre suivant, bien plus explicite :
    « ma méthode de méditation : technique personnelle de Norris pour atteindre la tranquillité sous pression. »nous voilà renseigné ! Ils suffisait de savoir ça. Si Chuck Norris démontre ses techniques par l'exemple nous n'avons plus qu'à aller voir  Invasion U.S.A de Joseph Zito. Ainsi nous découvrirons que la tranquillité interne vue par Chuck Norris repose sur la violence massive externe. C'est un point de vue intéressant qui mérite toute notre attention.
    Nous voilà donc renseigné sur le vrai Chuck Norris, autrement dit sur Carlos Ray. Finalement, 'image qu'on lui donne n'est pas si éloigné de la réalité et dire que la seule chose qui arrive aux chevilles de Chuck Norris sont ses chaussettes n'apparaît plus aussi farfelu. Pour mieux connaître cet être d'exception je vous invite donc à consulter les nombreux sites, groupes facebook, blogs et forums consacré à cet humain hors du commun si pleins de mystères et de paradoxes. Cela dit, n'allez pas trop vite acheter son autobiographie, vous risqueriez de remettre rapidement en cause les capacités d'abstractions du dit pro du troisième œil.


Sujet ∞. Chuck Norris

mercredi 11 mars 2009

UNE JOURNÉE EN PROVENCE

    La terrasse de graviers était certainement son coin de Provence favori. Six platanes vieux de nombreuses décennies venaient ombrager ces petits graviers blancs auxquels on ne s'habitue pied-nus qu'après quelques jours d'été. Le soleil matinal avait déjà réchauffé la façade du vieux mas. La table et les chaises en fer blanc commençaient à rouiller mais restaient l'endroit idéal pour déguster un copieux petit déjeuner.
    L'air avait un goût de vent et de chants de cigales et les rayons du soleil venaient frôler habilement les parcelles de peau dégagées par les vêtements légers qu'il portait. Pour mieux en profiter il avait clôt ses paupières mais le décor qui s'offrait à lui avait été imprimé dans sa mémoire depuis de longues années.
    Après un petit muret et une volée d'escalier, une petite vigne et la petite route. Cette route pleine de trous et de bosses menaient au petit village que l'on voyait bien, adossé à la colline d'en face. La place du marché, si bondée le dimanche, accueillait le reste de la semaine les joueurs de pétanques. La poussière de la place de terre venait les envahir et les fondait dans le paysage. Ils finissaient la journée blanc et toussotant mais revenait le lendemain matin, au même endroit. Qu'importe les autres espaces disponibles, moins ensoleillés ou moins pleins de poussières, ils revenaient systématiquement, tout les jours, depuis des années. Les copains d'abord pouvaient ranger leur embarcation, ils n'étaient rien à côté de ces provençaux.
    Ils s'emportaient contre le cochonnet pour donner plus de vie à leurs parties. Mais leur accent aurait suffit à donner de la couleur à un film en noir et blanc. Jeunes et vieux s'affrontaient toujours au même rythme et les années ne s'apercevaient même plus que les jeunes étaient devenus vieux. La mort, grande sentinelle, n'approchait pas cet espace à part et gardait ses distances jusqu'au samedis d'automne qui laissaient partir sur la place les défunts conduits vers le cimetière.
    Les plus étrangers parlaient avec le plus de verve, enfin libérés des convenances urbaines. Galéjade n'était plus seulement un bon mot de Scrabble et prenait vie sur ce terrain foulé par les générations. La majorité masculine n'empêchait en rien la circulation des nouvelles à la cadence des salons de coiffures. On riait des amourettes estivales des jeunes gens, on organisait les prochains rendez-vous galants et on rêvait de conquêtes impossibles.
     Les olives, le saucisson, le pastis et la tapenade circulaient d'heure en heure, ponctuant les parties ou réglant les nombreux conflits d'arbitrages. Le jeu, tout sacré qu'il était, ne venait qu'en second rang après les discussions fleuries autour d'une bouteille de jaune rafraîchie par l'eau de la petite fontaine.
    Il arrivait que les orages du mois d'août viennent perturber le quotidien de ces joueurs de pétanques qui se métamorphosaient alors en piliers de comptoir ou joueurs de contrée dans le café de la place. Mais cette métamorphose n'était généralement que pour une journée et tout rentrait dans l'ordre dès le calme revenu. Les insultes contre la petite bille de bois résonnaient de nouveau sur le parvis de l'église et tous étaient rassurés de retrouver les journées d'été qu'ils connaissaient.
    Quand ils restaient après la tombée de la nuit. Les terrasses du restaurant et du café devenaient de fervents supporters, le restaurant pour les jeunes, le café pour les vieux. À la fin de la partie, quelque soit le vainqueur, le patron du café offrait un verre et il arrivait que l'on danse si l'humeur et la musique y étaient.
    Un courant d'air un peu plus frais lui fit ouvrir les paupières et il revint à la réalité de cette fin de matinée. Au loin, il entendait bien les joueurs de pétanques rire de bons coeur aux coups maladroits des joueurs moins expérimentés du début de cet été. Un sourire vint se dessiner sur ses lèvres et il referma les paupières. Il s'était encore déplacé sur cette petite place par la pensée et y voyait les étapes d'initiation des petits nouveaux. Le niveau de jeu n'avait aucune importance, vu le nombre d'heures qu'ils allaient y passer pendant l'été, ils finiraient au même niveau ou meilleur que tous. Il fallait simplement montrer que « une partie de pétanque, ça fait plaisir ! ».

Sujet 35. "Une partie de pétanque, ça fait plaisir"

mardi 10 mars 2009

J'AI CHERCHÉ pour Dany Brillant sur bloody sunday de U2

Je n'peux pas croire que ce soit toi,
Je n'peux pas croire que tu sois là devant moi.

J'ai cherché
J'ai cherché toute la nuit
J'ai cherché, au loin, partout, la nuit

Mais tu es là!
Je suis sur qu'c'est toi qui est là!

Tes yeux brillent au fond du monde,
Tes yeux si brillant font le tour du monde.
J'entends le battement de ton coeur,
le mien bat vraiment fort si fort que je suis mort.

J'ai cherché toute la nuit il cherche depuis minuit,
j'ai cherché toute la nuit il cherche depuis minuit

Cachée derrière ton beau loup noir
Cachés derrière le voile d'un espoir,
Nous dansons sur la piste noire ;
Nous dansons ainsi l'amour nait dans nos regard.

Je t'ai trouvée cette nuit il cherche depuis minuit

J'ai cherché,
J'ai cherché toute la nuit.
J'ai cherché au loin, partout, la nuit

Mais tu es là !
Je suis sûr qu'c'est toi qui es là!
Mais tu es là, tu es là, tu es là, tu es là....

(solo guitare)
Laisse moi t'aimer ce soir !
Laisse moi t'aimer ce soir !
Laisse moi t'aimer ce soir !
Laisse moi t'aimer ce soir !
J'ai cherché toute la nuit,
J'ai cherché toute la nuit,
J'ai cherché toute la nuit
,
Et j'ai enfin trouvé!

J'ai cherché toute la nuit et j'ai enfin trouvé

Je t'ai trouvé cette nuit
Et dans la sombre nuit je t'ai reconnue
Mille d'étoiles brillent pour toi
Et pour toujours on part pour être là!
Tes yeux brillent au fond du monde,
Tes yeux si brillant font le tour  du monde.

J'ai cherché toute la nuit
J'ai cherché toute la nuit
J'ai cherché toute la nuit

Sujet 34. For Mister DB

Écrire des paroles de chanson pour Dany Brillant, sur l'air de "Sunday Bloody Sunday" de U2.

lundi 9 mars 2009

LE TEST D'ADÉQUATION AU POÊLE GODIN

    Les poêles Godin, depuis 1840, perpétuent la tradition de chauffage par le bois. Ce mode de chauffage est intégré à un mode de vie de grandes fermes françaises. Dans le test suivant, découvrez votre aptitude d'acquisition de ce type de poêle grâce à votre profil. Vous rêvez de campagne, de cheminées et de grands bols de soupe mais y êtes-vous vraiment destinés ?

1.Vos vacances se passent généralement :
▲ En train
 ● En avion
 ■ à vélo
2.Vous êtes plutôt:
 ■ Fromage
▲ Salade
 ● Dessert
3.Dans votre placard à chaussures, il y a :
 ● 12 paires de chaussures de villes
 ■ 3 paires de bottes en caoutchouc et 1 paire de sandale
▲ Une paire de chaussures de villes, trois paires de sandales et une paire de chaussures de marche.
4.Couper du bois, c'est :
 ■ Une occasion de réfléchir
 ● Une occasion de vivre des sensations fortes
▲Une occasion de se couper.
5.Au réveil :
▲Vous prenez une douche
 ■ Vous allumez le chauffage
 ● Vous préparez le café
6.Si vous vous êtes profondément coupés :
 ● Vous appelez le samu
▲Vous allez aux urgences
 ■ Vous mettez des steristrips.
7.Pour vous une clé alene c'est :
▲Un outil mystérieux
 ■ Toujours dans votre poche
 ● Une aiguille à tricoter
8.Au quotidien, combien de temps passez-vous sur internet ?
▲Entre 10 minutes et 1 heure.
 ● Une heure au minimum
 ■ Sur quoi ??
9.Votre rêve d'enfant c'était :
 ■ Vivre dans une grande maison
▲Devenir policier
 ● Devenir créateur de mode
10.Une bouse de vache, c'est :
 ■ Un bon engrais
 ● Une horreur
▲Les joies de la campagne

Vous avez obtenu une majorité de ■. Vous êtes un vrai fermier en puissance, le poêle Godin n'aura pour vous aucun secret, si vous n'en avez pas déjà un. Le bois est votre ami et le charbon votre compagnon. Si vous envisagez de changez de mode de vie, n'oubliez pas d'ajouter à votre liste de possibilité la vie en ferme à garder les moutons et traire les vaches.

Vous avez obtenu une majorité de ▲. Vous n'êtes peut-être pas né un seau et une bûche à la main mais vous sauriez parfaitement vivre avec un poêle Godin. Même si il vous faudra un temps d'adaptation pour réussir une parfaite utilisation de ce poêle, vous persévérerez pour devenir un fermier au poil !
 
Vous avez obtenus une majorité de ●. Vous n'avez pas vraiment l'âme campagnarde. Pour vous, seul le poêle à gaz Godin fera votre affaire. Vous ne pourriez pas vivre au milieu des vaches et ça vous désole mais un poêle à bois n'aurez rien à faire dans votre petit appartement de centre ville.

Sujet 33. Pour Bien-Dire : rubrique « Découverte »

Poêle Godin

jeudi 5 mars 2009

DÉCOUVERTE : LA MATANZA

    Buenos Aires. Argentine. Les rues sentent les tangos inachevés et l'aire est plein des airs d'accordéons empoussiérés. Les quelques voitures garées de loin en loin rappellent aux passants le siècle dans lequel ils vivent. Le monde est différent. Dans ce vieux quartier de petites maisons, les rues en quadrillage donnent à voir l'étendue immense de ces basses habitations. Même si la vie n'est pas loin, elle semble avoir désertée l'instant. Un milieu de matinée, un milieu de semaine. À l'angle suivant, une scène en vie. C'est un marché. De petites tables sont alignées de chaque côtés de la rue, des hommes debout derrière leurs étalages. Il semble que ce soit un marché. Pourtant, un détail vient surprendre les curieux peu renseignés sur les coutumes de la ville. De nombreuses personnes déambulent d'étalage en étalage, certains restent plus longtemps. Certains sont assis devant la table, immobiles et apparemment silencieux. Ce doit être un marché. Certains étalages sont remplis d'un fouillis de feuillets, d'autres sont pratiquement vides, d'autres enfin sont encadrés de quelques piles de livres. Mes sourcils froncés font sourire une passante qui m'engage à m'approcher du spectacle. Quelques pas et la surprise est grandissante. Le brouhaha habituel des marchés est en fait un brouhaha bien différent. Un chant de mots comme récités donnent une poésie très surprenante à écouter. Au milieu de la rue, arrêté, j'écoute incapable de défaire mes oreilles de ce chant. Les vendeurs récitent. Les passants si ils ne sont pas silencieux, chuchotent. Leurs chuchotements viennent simplement rythmer les phrases des vendeurs qui semblent vouloir vendre leurs mots. Un livre ou  une feuille à la main, ils s'adressent aux badauds sans pourtant leur parler. Quelques pas de plus et me voilà assailli. À l'entrée du marché un petit bureau avait échappé à mon attention. Tourné vers l'extérieur du marché, un grand registre et une boîte remplie de badges, la jeune femme derrière le bureau m'appelle. « curiosité ou édition ? », sa question m'intrigue, elle répond pour moi « curiosité. ». Elle me tend un badge jaune que j'accroche par réflexe sur ma chemise et je lui tend la somme qu'elle me réclame. Une petite somme, tant mieux. Le bruit derrière m'a comme hypnotisé et je lui aurait donné n'importe quoi. Une émotion étrange semble sortir de cet étrange marché et s'engouffre en moi. Je me sens touché, le ventre plein d'idées qui rebondissent sans savoir où  aller. Je suis ému, je ne sais pas encore par quoi. Si je vis une illusion ou un rêve, il est bien trop palpable, il faut donc bien que ce soit réel. Je m'avance et aperçois parmi la majorité de badges jaunes, quelques badges rouges en faction devant les étalages. Certains sont au téléphone, d'autres sont assis. À certaines tables, le "vendeur" est en grande discussion avec un badge rouge alors que l'étalage est entièrement vide. En m'arrêtant devant l'un de ceux qui rassemblent la plus grande foule, j'essaie de distinguer les mots du vendeur. La foule est compacte mais impressionne par son silence. Le plus étonnant est certainement leur immobilité. Les uns ont les yeux clos, d'autres fixent le lecteur, d'autres encore ont ce regard perdu qui ne voit pas ce qu'il regarde. Pour ma part, je dois fixer les lèvres mouvantes pour concentrer mes pensées sur ses mots. Je ne tarde pas à n'entendre plus que l'homme qui récite. Il raconte une histoire, je n'en croit pas mes oreilles, au début. Et soudain, je comprend, le tableau me livre son secret, toutes les pièces se rassemblent et forment un tout. Les badges rouges sont des éditeurs, les badges jaunes sont en plus de curieux, des lecteurs potentiels. La jeune femme de l'entrée distingue pour les vendeurs leurs potentiels gagne-pain. Les auteurs viennent présenter leurs livres tout simplement en les lisant ou en les récitant. Les éditeurs choisissent grâce à ce qu'ils entendent et grâce à ce qu'ils voient. Même si ils ne sont pas édités, les auteurs gagnent au moins les entrées du marché. Cette entreprise me fascine. Tout est organisé simplement, sans  détour, sans arnaque. Pour ma part, je n'avais jamais rien vu de pareil. Nous sommes sur le marché de l'édition.

Sujet 32. Le marché de l’édition en Argentine

mercredi 4 mars 2009

AGNÈS ET CLOTAIRE

Clotaire était le fils d'un marchand,
Il passait sa journée en marchant.
De contrée en contrée il allait au vent,
Voyageant dans une voiture à auvent.
Il vendait des étoffes et des toiles
De bon matin et sous le ciel d'étoiles.
 
Agnès était la septième fille du conte,
Il n'avait eu un fils qu'au bout du compte.
Aucune des filles n'était mariée,
Mais toujours autour du mât riaient.
Les filles étaient jolies à croquer
Et les artistes aimaient, sur la toile, les croquer.

Un beau jour Clotaire vint à voir une des peintures,
Que des vendeurs de pains eurent
Contre une miche qu'un peintre avait mangé.
«Il semble qu'elles sont des femmes-anges et
J'aimerais savoir dans quelle contrée
Je pourrais bien les rencontrer.»

On rit beaucoup de son émerveillement
«Cette toile de merveille ment,
Sept soeurs ne sauraient être aussi belles.»
Fut ce qu'on lui dit à force décibels.
Mais le marchand ne l'entendait pas de cette façon
Et doutait qu'elles puissent être des contrefaçons.

Après s'être longuement renseigné,
Après avoir croisé une armée dont tout un rang saignait,
Après maintes et maintes aventures,
Dont vous ne voyez que la devanture,
Après que son père lui conseille d'ouvrir une boutique à son compte,
Clotaire arriva devant le château du conte.

Il informa un féal qui vivait là,
Dont la femme était à la fois vive et las,
De sa volonté de venir et de faire quelques temps séjour.
Quand il en sut la cause, l'ami lui fit miroiter la fin de ses jours.
Le conte ne le laisserait jamais approcher ces filles,
«Pour toi mon ami, cette histoire c'est fi!».

Mais notre Clotaire était fort têtu
Et même si en entendant cela il s'était tût,
Il ne comptait pas laisser tomber.
Il choisit sa plus belle toile de ton baie
et y découpa de nombreux morceaux,
Son père fut fâché :«pour cela tu pourrais être mort, sot!».

Clotaire en plus de ses travaux de couture
Dû rembourser les pièces de tissus dont le coût eurent
tôt fait d'être rendu par les bénéfices qu'aurait la future pièce.
Cependant, alors que Clotaire coupe, coût et rapièce,
Les belles filles du conte en peu de temps se marient
et notre homme désespéré se dit : «Je suis marri!».

Mais seules cinq reçoivent d'un mari l'anneau,
Les deux plus jeunes sont toujours à l'âge de l'agneau.
Elles ont encore quelques années à rire;
ce qui permit à Clotaire de na pas tarir
d'efforts. Il reprit son méticuleux travail,
Sans peur que les racontars vaillent.

En effet, d'autres gens prétendaient encore
Que les filles n'étaient belles ni en tête ni en corps.
Même s'il savait que c'était pour le décourager
Clotaire ,en lançant des coups, rageait.
Il ne souffrait pas d'entendre ses belles bafouées,
Et bientôt on craint les baffes houées.

La robe qu'il confectionnait était filée d'or
Et de perles que les filles adorent.
Un jour son père vint à son chevet
Alors qu'il allait bientôt achever.
«On célèbre au château un nouveau mariage,
C'est celui de Marie-Ange.»

Marie-Ange était la sixième des sœurs
Et Clotaire sût qu'elle n'était pas son âme-sœur.
En effet, elle épousait un homme pour sa fortune.
Il dit dans ses derniers efforts : "une
Seule me reste et c'est bien parce qu'une seule m'ira,
Et sans doute elle m'aimera quand la robe devant ses yeux mirera."

Un beau jour la robe enfin fut faite,
Et dans le cœur de Clotaire se fut fête.
Il revêtit son plus beau costume,
S'habilla selon les us et costumes.
Il avait protégé la robe d'un voile
Pour que seule Agnès ne la dévoile.

On avait organisé un bal
on sortait couverts et timbales.
Quand Clotaire s'enquit de la raison,
Il crût perdre la raison.
On préparait les noces
de celle pour qui il s'était même abîmé un os.

Il voulut quand même offrir la robe et
Il apprit alors qu'elle avait été dérobée.
En pleurant toutes les larmes de son corps
Il entendit un soldat qui soufflait dans son cor.
L'homme annonçait la maladie du fiancé et son décès.
«C'est un signe, la première robe n'était qu'un coup d'essai.»

Clotaire se remit au travail de toutes ses forces
Car c'est en une seule nuit qu'il s'efforce
De refaire la robe qu'on lui a volé.
Au moment même où le champ du coq s'envolait,
Clotaire terminait le dernier point du dernier fil.
«C'est décidé cette fois-ci je file!».

Arrivé devant la porte de la belle
Il ne put s'empêcher d'en lire le label :
«Quiconque entrera dans cette pièce
S'il  veut m'aimer terminera en pièces.»
Mais Clotaire avait fait trop de route
Pour qu'une menace ne le déroute.

À peine entré il dévoila sa volonté
Et en levant les yeux, découvrit le vol éhonté :
Agnès portait la première robe faite,
qu'elle avait elle-même dérobée en fait.
Mais quand enfin leurs yeux se croisèrent
ils s'aimèrent et partirent en croisière.

Sujet 31. Récit d’une rencontre amoureuse médiévale

mardi 3 mars 2009

BULLETIN SCOLAIRE : TROISIÈME PÉRIODE février-mars 2009

Note de l'élève: 5,5/10
Note la plus basse : 5,5/10
Note la plus haute : 5,5/10
Moyenne de la classe : 5,5/10
Nombre d'élèves: 1
Passage au niveau suivant : oui
nombre d'absence : 0
retards justifiés : 0,5

Appréciations :
    Il reste encore des fautes horribles. Même si la moyenne est la même que les précédentes appréciations, en fait les textes sont plus irréguliers. Il y a une recherche d'angles d'écriture qui ne réussi pas à chaque fois. La prise de risque est une bonne chose mais ça ne donne pas forcément un bon résultat. D'autre part, certains articles n'ont pas assez voire pas du tout de consistance.

Flash back au cas par cas:
- Sujet 21. vidéo, « it's a big ad » pour Carlton draught. En auto-appréciation je ne peux pas dire grand chose si ce n'est qu'il y a un angle plus particulier et qu'une métaphore aussi floue est risquée et pourrait ne rien évoquer au lecteur. J'aime cette approche très détournée de la  pub. 6/10
- Sujet 22. Glossaire catholique. Oh... my... god...! C'est le cas de le dire. Il y a un manque certain d'inspiration pour rendre ce sujet intéressant (!!merci à l'auteur du sujet!!); après une ébauche d'idée, celle-ci n'est pas vraiment correctement utilisée, vu le niveau assez lamentable des blagounettes. 4/10
- Sujet 23. Pour Bien-Dire, rubrique « on parle de ». Le sujet choisi est bon parce que le streaming 'parle' à bon nombre de gens aujourd'hui cependant certaines idées mériteraient d'être approfondies et d'autres écartées pour ne pas rendre le texte difficile à comprendre. 5,5/10
- Sujet 24.  Comment on fait les bébés. Il y a un angle d'écriture concret. Il y a des fautes d'orthographes grosses comme des maisons. Le sujet est correctement traité. 7/10
- Sujet 25. « L'intérieur d'un petit bar sur le Vieux-Port, (...) bigarrées ». Le sujet est très intéressant mais pas réellement approfondi, c'est dommage parce qu'il y aurait de quoi faire un excellent article. 5,5/10
- Sujet 26. Une nouvelle SmartBox texte commercial de présentation. Je ne sais pas si ce texte pourrait réellement servir de texte commercial... (en même temps 4500 signes de texte commercial c'est un peu beaucoup) mais il y a de l'idée, c'est encore dans la réalisation que ça pêche. 5/10
- Sujet 27. 12 raisons de supporter l'Olympique de Marseille. Euh.... il fallait trouver un angle, c'est fait. Il fallait quelque chose à mettre dans le texte, ce n'est pas vraiment fait... 3,5/10
- Sujet 28. Pour Bien-Dire : Rubrique « expressions » Incorporer à un texte un maximum d'expressions inspirées du loup.  Le niveau de langue n'est peut-être pas très adapté à un auditeur non-francophone. Ceci étant dit, le sujet est correctement respecté et pas trop maladroitement mis en place. 6,5/10
- Sujet 29. De l'efficacité du dentifrice. L'angle de traitement du sujet choisi est une bonne façon de... ne pas répondre au sujet. Il y a un réel jeu sur la forme ce qui est bien mais le fond ne devrait pas être aussi détourné du sujet. Cependant, je me suis amusée. 6/10

Consignes pour la suite :
    Continuer à prendre le risque de choix d'angles plus particuliers mais chercher de meilleurs angles! Faire encore des efforts sur la relecture. Chercher une motivation quelque soit l'article sans quoi on risque de très vite s'essouffler.
    Par ailleurs, la casquette de conseillère pédagogique (article « comment on fait les bébés? »?) me plaît bien et je me dis que si c'est faisable, j'aimerais bien faire ça plus tard (en attendant de devenir critique littéraire ou cinéma et auteur à succès bien sûr!!).

Sujet 30. Auto-appréciation

lundi 2 mars 2009

DE L'EFFICACITÉ DU DENTIFRICE ou de l'ineptie de la textuelle inutile

    Il est un principe, simple et aisé à mettre en oeuvre, qui consiste à parler pour ne rien dire. Il ne s'agit pas seulement de parler ou d'écrire. Le plus important étant que les paroles déversées n'ait absolument aucune espèce d'information utile à délivrer tout en feignant un but précis et une organisation dans l'expression d'idées en fait délibérément absentes. Certes, l'utilité d'une information peut-être matière à débat et engendrer de multiples polémiques. Cependant, de manière plus absolue, il est clair que certaines phrases énoncées n'apportent pas autant d'informations que d'autres. Or, toutes ces phrases juxtaposées de manière organisées donnent à voir un texte que nous appellerons ici : ineptique. Le summum de l'ineptique est bien entendu l'invention des termes techniques en rapport direct avec le texte qui n'a pourtant aucun sujet pour lequel une quelconque technicité n'est avenue. Dans ce type de texte, il n'est pas inintéressant de souligner l'intérêt de l'expression usité qui enjoint le lecteur à supposer une certaine autorité aux propos amenés par l'auteur.
    Ces propos amenés par l'auteur sont embellis par la création de liaisons entre les idées, de paragraphes qui doivent démarquer les propos inexistants ou encore en effectuant une énumération de toutes les choses d'ors et déjà exprimées plus haut de façon à feindre l'abondance d'éléments présents dans le texte. Ainsi, ce type de texte ineptique donne à voir une mise en forme pompeuse et formalisé en décalage avec le propos effectivement exprimé.
    L'intention de l'auteur est ici de montrer comment l'intérêt pour un texte peut être entièrement conditionné par la forme de ce dernier et de manière inverse un texte dont les propos sont pourtant d'un intérêt flagrant peuvent amener au désintérêt profond du lecteur si la forme de l'expression ne sont pas correctes et agréables. C'est certainement la raison pour laquelle un nombre important de textes est dénigré par le lectorat moyen. Il ne suffit pas d'avoir quelque chose à dire encore faut-il savoir comment le dire. D'ailleurs, les textes ineptiques dont le contenu a, à priori, valeur nulle sont souvent finalement plein d'autant de sens que tout autre texte. La difficulté réside dans le fait que les informations qui peuvent ressortir d'un texte ineptique sont noyées sous un monceau de fioritures linguistiques sans intérêts.
    Il est important alors, de ne pas négliger tout texte à semblance ineptique car cela n'empêche pas un certain intérêt. Cette affirmation revient à dire que les textes ineptiques se doivent tout de même d'être lu sans quoi un texte ineptique a valeur non nulle pourrait être involontairement écarté. Ainsi, l'auteur de ce type de texte peut avoir l'assurance d'être tout au moins lu par le lecteur consciencieux, soucieux de ne pas manquer une information d'intérêt plus ou moins supérieure à zéro.
    Un élément capital, qui rend un texte définitivement ineptique, est son aspect scientifique feint, mis en place par une opérationalisation d'idées simulées. Sur une échelle d'ineptie, la scientifisation place le texte largement au delà de la moyenne et constitue même une catégorie de "données out" qui dépassent ainsi le degré moyen d'ineptie. D'autre part, il existe d'autres catégories "out" telles que les locutions latines inventées ad absurdio qui ajoutent encore à l'autorité feinte du texte. Toutes ces manœuvres, lorsqu'elles sont adéquatement agencées, forment un texte organisé sur une base stérile qui donne cependant l'illusion d'une réelle contenance.
    Ces textes ineptiques amènent souvent à un effet secondaire délibéré qui fait de tous les textes prétendument scientifiques ou par trop pompeux des textes eux-mêmes ineptiques malgré les propos qu'ils contiennent qui peuvent tout à fait être à valeur non nulle. C'est ainsi que, par malheur, un texte d'intérêt non négligeable tel que celui intitulé « de l'efficacité du dentifrice » à été écarté de nos lectures pour nous éviter une nouvelle ineptie et remplacé par ce texte argumentatif sur les valeurs textuelles.
    En conclusion, la forme d'un texte a une importance première parce qu'elle conditionne le lecteur sur sa prise en considération du fond de ce même texte. D'autre part, le sujet même du texte ineptique peut aisément être traité comme plus haut de manière ineptique et donner une valeur supérieure à zéro à cette information proche de la nullité.

Sujet 29. De l’efficacité du dentifrice