mercredi 16 décembre 2009

Suicides France Telecom : l’avis d’un psychologue.

Encore un suicide chez France Telecom aujourd'hui. Marguerite Charazac, psychologue et auteur d'un livre sur le suicide, revient sur la polémique.

L'environnement au travail peut faire partie des raisons qui expliquent un suicide. Le harcèlement au travail est ce que Marguerite Charazac appelle un "facteur facilitateur". Mais « ce n'est certainement pas la seule raison, un suicide est toujours multifactoriel : il y a des éléments personnels, des éléments facilitateurs mais aussi des éléments déclencheurs ». « La vraie question c'est : y a-t-il une médiation du suicide ? » Autrement dit, est-ce que l'environnement professionnel peut entraîner le suicide ?

Pour la psychologue, France Telecom a été pointé du doigt car « c'était plus opportun ». « France Telecom regroupe tous les facteurs de risques mais ce n'est certainement pas la seule » déclare-t-elle « le problème vient du système général ». En réalité, les conditions de travail chez France Telecom ne sont pas les pires. « Aujourd'hui, il y a des tas d'administrations qui tremblent parce qu'elles sont dans le même cas. » Elle refuse de préciser mais cite les professeurs d'Universités et surtout les surveillants de prisons. « Les nouvelles prisons qui vont être construites vont empirer les suicides des deux côtés : chez les détenus et chez les surveillants ». elle ajoute « ça bien sûr personne n'en parle. » Les suicides de France Telecom font tant de bruits parce que la politique s'est réappropriée l'information et l'a manipulée. Il faut savoir que quand l'affaire est sortie dans la presse, le taux de suicide par an dans l'entreprise France Telecom était largement en dessous du seuil français.


Le beaujolais nouveau arrive…encore

Les vignerons ont cherché un moyen de répartir sur l'année la sortie de leur vins : Ils ont créé le vin primeur. Ainsi naquît le beaujolais nouveau. Son succès suscite réflexion.


Un vin primeur connu mondialement : affaire commerciale ou affaire de goût ? Pierre, caviste pour Legrand Filles&Fils, résume : « Comme chaque année, on n'a pas un bon vin. » La réponse est limpide. Néamoins, cette année, 800 000 hectolitres de beaujolais nouveau sont produits dont 15 millions de bouteilles exportées dans le monde entier.

Le beaujolais est un « vin souple, gouleyant, facile à boire ». Pierre ajoute « il est très fruité, enfin, il a intérêt à l'être étant un vin primeur. » Traduire : si en plus il n'était pas fruité, on n'aurait plus qu'à le jeter. Pour les œnologues, fin gourmets des vins et amateurs de bons crus, le beaujolais nouveau est la mort d'un terroir. Serge, internaute, donne son avis : « Trop souvent piquette et c'est pas gentil pour la piquette ! » il ajoute : « Du marketing qui tourne au snobisme. » Ce n'est peut-être pas qu'une affaire commerciale mais c'est un bon outil de promotion pour d'autres cuvées. Les curieux viennent gouter celui dont tout le monde parle et repartent avec ceux qu'ils trouvent plus à leur goût. Marie-Christine Jambon, viticultrice à Lantigné, explique : « il y a deux ans, nous avons eu la visite de touristes russes qui avaient découvert notre cave par le beaujolais nouveau. » résultat : il y a quelques mois, les russes ont commandé 1600 bouteilles d'autres productions. Apparement, promouvoir le beaujolais nouveau permet de se faire connaître. Il est donc naturel pour un vigneron de continuer à en produire.

Pour la sortie du beaujolais nouveau de l'an dernier, le site Hachette vins à demandé à trois cavistes de Lyon s'il existait des vins nouveaux de qualité ; Pierre répond : « en fait, oui, il y a des beaujolais nouveau qui sont bons. Ou en tout cas bien meilleurs que d'autres ». Le beaujolais nouveau peut être bon. Mais il n'est pas le même partout, conclusion : « il faut choisir son vigneron ».

La rue Myrha : Aller simple Paris → Casablanca en une station de métro

Le restaurant JCasher coincé entre la boucherie Hallal et le magasin de Caftan, le vieillard voûté qui rôde près de la mosquée de quartier en attendant l'heure de la prochaine prière, la boutique pleine du sol au plafonds de tout un bric-à-brac d'articles plus ou moins cher et de plus ou moins bonne qualité : tout y est. Il ne manque que le minaret et son appel à la prière et une augmentation conséquente de la taille de la rue et de ses bâtiments. La rue Myrha, dont la réputation nocturne n'est plus à faire, tient dans la journée une place si différente qu'elle semble venue d'un autre monde. Aux connaisseurs des milieux illicites, la rue Myrha n'évoque qu'un lieu courant de vente de krak. Il n'en est pas de même pour les habitants du quartier qui n'y viennent que dans la journée pour acheter des produits tout à fait légaux comme les poules et les œufs du magasin de volailles vivantes. À une heure, les restaurants se vident tandis que la mosquée se remplit. Seul le restaurant Cacher "chez Guichi" commence à peine son service. Le patron du restaurant explique "lui, en face, est pakistanais, l'autre est algérien, moi je suis juif, on n'est pas du même monde, même si je suis là depuis très longtemps c'est pas comme si on avait été élevé ensemble". Il ajoute en parlant de l'activité nocturne de la rue "c'est toujours pareil : une bande s'en va, une autre prend le relais, ça change tout le temps ; mais c'est toujours la même chose, un peu comme les commerces ici : les patrons changent tout le temps mais les magasins vendent toujours la même chose."

Pour ceux qui ont visité ou habité le Maghreb, venir manger dans un des petits restaurant de la rue ne pourra que les rendre nostalgiques. Dans un parfait effet madeleine de Proust à l'algérienne, ils se retrouveront à la première bouchée dans un bouiboui du bled étrangement ressemblant à celui de la rue Myrha. D'ailleurs, les vendeurs de cigarettes à l'unité regroupés à la sortie du métro n'ont fait que les conforter dans leur impression.

Comme "là-bas", traverser la rue de bout en bout n'est pas forcément une chose évidente. Entre le camion de livraisons du boucher dans lequel se côtoient carcasses de bœufs et casse-croûtes des employés et les motards qui roulent en sens interdit aussi vite qu'ils le peuvent pour éviter d'être trop longtemps dans l'illégalité, il devient ardu de se frayer un chemin. De nombreux chantiers sont animés par les marteaux piqueurs, les papiers peints à fleur des appartements détruits encore accrochés aux immeuble mitoyens et Aznavour écouté à tue-tête par des ouvriers qui n'ont pas l'air de trouver leur activité si formi-formi formidable.

L'appétit satisfait et la rue parcourue, il ne resterait plus qu'à effectuer une promenade digestive dans le square Léon non loin de là. Cependant, il est 15h heures et la fréquentation du parc à déjà changée, ce qui encourage peut-être plus les visiteurs à faire demi-tour et à flâner dans les rues voisines. C'est à ce moment seulement que la pharmacie casi-blindée devient frappante. Protégée par une grille, chaque vitrine est masquée par des verres occultants et une large grille supplémentaire est prête à être baissée à la fermeture. L'angoisse n'est pourtant pas le maître mot de l'atmosphère de la rue ; l'ambiance est plutôt bonhomme, populaire, et vivante. Difficile d'imaginer que dès 18h les habitants du quartier hésiteront à sortir de chez eux.

Oscar Wilde au Père Lachaise : une statue à l'image de sa vie.

Entourée par d'autres noms à la renomée non moins grande, la tombe d'Oscar Wilde au cimetière du Père Lachaise est ornée d'une statue érigée en son honneur en 1912. Non seulement la statue n'est pas là depuis la mort de l'écrivain anglais (1854-1900) mais en plus elle n'a pas toujours été telle qu'on peut l'admirer aujourd'hui.


La relation qu'Oscar Wilde eut avec Paris est proche de l'histoire d'amour. Pourtant, on pourrait croire que Paris ne lui a pas rendu la pareille. À sa mort en 1900, Oscar Wilde est enterré dans un petit cimetière de la banlieue parisienne. Seulement, une douzaine de personnes font le déplacement dont le gérant de l'hôtel d'Alsace où l'auteur a passé ses dernières années.

Oscar Wilde considérait Paris comme un lieu hautement intellectuel où il pouvait trouver des modèles, des sources d'inspirations et de jeunes esprits à former. Il n'était pas rare de le trouver en plein travail vêtu de la même manière que Balzac. Il semble qu'il pensait comme son ami anglais Sherard rencontré à Paris et qui disait : « la plus grande abondance de brio anglais n'apparaît à un français que comme la petite monnaie de l'esprit ». Oscar Wilde s'est dit plus reconnaissant de la courtoisie qu'on lui témoignait à Paris que de sa notoriété à New York ou à Londres.


L'histoire de la statue d'Oscar Wilde au Père Lachaise reflète très bien son passage dans la capitale. À la fois esthète et provocateur, il privilégie la capitale française que ce soit pour le travail ou pour le plaisir. À son arrivée, il fut admiré par les intellectuels français tels que André Gide, Stéphane Mallarmé ou Pierre Louÿs. D'où la construction d'une statue. Puis, après des comportements encore trop libéraux pour son époque et des opinions opposées aux mouvements intellectuels de la haute société, il fut dénigré et censuré. De même la statue d'Oscar Wilde qui le représentait à l'origine nu, fut modifiée par l'administration française qui fit mettre un écriteau en guise de feuille de vigne. Plus tard, alors que l'oeuvre et le personnage était enfin reconnu, on fit enlever l'écriteau pour retrouver l'oeuvre originelle.


La liaison qu'Oscar Wilde entretint avec Paris était telle qu'il écrivit une pièce en français : Salomé, tragédie en un acte. Elle sera jouée pour la première fois à Paris en 1893 après avoir subi la censure à Londres. À cette occasion, Oscar Wilde menace de quitter définitivement le Royaume-Uni et de prendre la nationalité française. « J'attends avec ravissement de voir Mme [Sarah] Bernardt présenter ma pièce à Paris, centre vivant de l'art » dit-il. Paris était pour lui la meilleure source d'inspiration et le premier lieu de vie des arts mais la ville n'a réellement reconnu son art qu'après son décès.

C'est en 1909, neuf ans après sa mort, qu'un don anonyme fait à l'administrateur testamentaire de l'auteur permettra de déplacer les cendres d'Oscar Wilde au cimetière du père Lachaise.


Sources : The Complete letters of Oscar Wilde publié par Henry Holt et Oscar Wilde à Paris d'Herbert Lottman


A suivre

Je vais publier les derniers papiers que j'ai fait.

lundi 6 avril 2009

Sujet 53. Critique littéraire

Sujet : Le dernier livre que tu as terminé.

jeudi 2 avril 2009

WHAT WHERE THEY LIKE ? Denise Levertov

Les peuples du Viet Nam
avaient-ils des lanternes de pierre ?
Célébraient-ils l'éclosion des bourgeons ?
Avaient-ils l'habitude de rire en silence ?
Usaient-ils d'os et d'ivoire,
de jade ou d'argent pour leurs atours ?
Avaient-ils une épopée ?
Distinguaient-ils les discours des chants ?

Monsieur, la lumière de leurs coeurs s'est changée en pierre.
Il ne semble pas que, dans les jardins,
les lanternes de pierres éclairent doucement.
Peut-être, une fois, se sont-ils réunis et se sont délectés des arbres en fleurs
mais quand les enfants ont été tués
Les bourgeons avaient disparus.
Monsieur, les rires sont âpres aux lèvres brûlés.
Un rêve plus tôt, peut-être. Les atours sont pour la joie.
Tous les os ont été carbonisés.
C'est oublié. Souvenez-vous,
la plupart étaient charmants; leur vie
était faite de riz et de bambous.
Quand des nuages de paix étaient reflétés dans les rizières
et, de même, allaient sûrs d'eux le long des terrasses,
peut-être que les pères contaient de vieilles histoires à leurs fils.
Quand les bombes percutèrent ces miroirs
il n'y eut que le temps de crier.
L'écho de leur voix
résonne encore comme un chant.
On rapporta que leur chant était pareil
au vol de papillons de nuit au clair de lune.
Qui peut le dire ? Aujourd'hui, c'est le silence.



Sujet 51. What Were They Like?

Traduire ce poème de Denise Levertov

Did the people of Viet Nam
use lanterns of stone?
Did they hold ceremonies
to reverence the opening of buds?
Were they inclined to quiet laughter?
Did they use bone and ivory,
jade and silver, for ornament?
Had they an epic poem?
Did they distinguish between speech and singing?

Sir, their light hearts turned to stone.
It is not remembered whether in gardens
stone lanterns illumined pleasant ways.
Perhaps they gathered once to delight in blossom,
but after the children were killed
there were no more buds.
Sir, laughter is bitter to the burned mouth.
A dream ago, perhaps. Ornament is for joy.
All the bones were charred.
it is not remembered. Remember,
most were peasants; their life
was in rice and bamboo.
When peaceful clouds were reflected in the paddies
and the water buffalo stepped surely along terraces,
maybe fathers told their sons old tales.
When bombs smashed those mirrors
there was time only to scream.
There is an echo yet
of their speech which was like a song.
It was reported their singing resembled
the flight of moths in moonlight.
Who can say? It is silent now.

mercredi 1 avril 2009

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BULLETIN SCOLAIRE : CINQUIÈME PÉRIODE mars 2009

Note de l'élève: 5,5/10
Note la plus basse : 5,5/10
Note la plus haute : 5,5/10
Moyenne de la classe :5,5/10
Nombre d'élèves: 1
Passage au niveau suivant : oui
nombre d'absence : 3
retards justifiés : 0

Appréciations :
    TOUT LE MONDE EST SUR LE FLEEEEEX !!!!! Quelle vague !!! !! ! ! ! on se croirait sur une planche de texte. De creu en bosse, de fossé en acmé. On observe un dédoublement de personnalité dans la performance textuelle c'est HALLUCINANT. On croit qu'on est bien parti et le lendemain, BLAM! On se prend une claque désespérante! Et c'est comme ça à chaque fois. Qu'est-ce qu'il se passe ?
   

Flash back au cas par cas:

- Sujet 41. Réponse à l'éditorial du jour de Libération.  Le mot qui frappe tout de suite, c'est bien « expression », derrière ce mot se cache un sens, une sensibilité mise à nue, un vrai témoin de tout une pensée. C'est en cela que le texte atteint sa quintessence. On respire le sens de chaque mot  caché dans ces lettres, c'est l'illumination en texte. Le summum, l'absolu, l'infini. 10/10
- Sujet 42. Réécrire en vers le psaume 18. il est dommage d'avoir détruit si entièrement une parole divine ou  du moins d'inspiration. La psaumattitude est complètement perdu à tel point qu'on peu parler de perfection dans la défaite. Ce qui compte c'est de faire quelque chose correctement et la chute est plus que correcte. 0/10
- Sujet 43. La mort d'Ödön Von Horfàth. C'est audacieux. C'est bon. La mort comparée ainsi au néant, c'est spectaculaire, on en reste bouche bée, sans mot ! Il ne reste plus qu'à le faire relier pour en faire une oeuvre de maître. Bravo ! 10/10
- Sujet 44. L'atelier d'écriture personnalisé. Le sujet était pourtant d'une simplicité et d'une clarté étonnante, partir dans de tels ténèbres, s'en est étonnant ! Tout est sombre, caché, noir. On ne voit rien, on ne sent rien, plus rien n'est là. On croit que tout ce mystère cache quelque chose de profond et rapidement on se rend compte qu'en fait il n'y a rien. 0/10
- Sujet 45. Aujourd'hui : vacances. Peut-être que le réel talent est plus dans l'illustration. C'est un défilé de bonnes trouvailles, d'adéquations parfaites aux textes de perfections tout court. On en fini pas de plaisir et de surprise dans cette danse folle d'images. Et c'est comme ça qu'on attend le reste du travail. Dans la surprise constante du bon. 10/10
- Sujet 46. Le permis de conduire. Calligramme. Ce n'est pas parce qu'il y a un dessin, qu'il ne faut pas qu'il y ait de mots. On se perd, on s'égare, on ne se retrouve plus. Perdre son lecteur, c'est la pire des choses qu'il puisse arriver à un auteur. En effet, rien n'est plus vaste que le monde des mots et l'auteur se doit de guider ses lecteurs pour éviter qu'il ne se perde. Et là on se retrouve, seul, dans le noir, dans cette foule de lettres et de mots, sans orientation. Dommage. 0/10
- Sujet 47. Google. On oost oo ploon rôvo. C'oost morvoollox. 10/10
- Sujet 48. Saint Sophrone. Encore une fois, la sainteté est mise à l'épreuve. Tant de choses, tant de choses qu'il y avait à faire et qui n'ont pas été faite. Pas de  rythme, pas de beauté. Rien. On croyait trouver un peu de la sainteté du personnage dans le texte mais le pauvre doit se retourner dans son ciel. 0/10
- Sujet 49. L'épopée d'Antón Garcia Caro. Un rythme, une chanson, on est emporté. Antón est un peu pour nous le nouveau Roland. Il n'y a plus qu'une chose à faire : engager troubadours et trouverts et les faire chanter. Mandoline à la main, chausses et pourpoints, rien ne doit manquer à ce fameux spectacle !  10/10

Sujet 50. Auto-appréciation

mardi 31 mars 2009

LA CHANSON D'ANTÒN

Au siècle seize où il naquit
Antón García Caro vint à Buenos Aires.
Les capitaines qui l'embarquèrent
Étaient Alonso de Vera et Aragón "Tupi".
Car c'est en ce temps que les colons
Venaient d'Europe dans le nouveau monde,
Pour y construire leur maison,
Et envahir cette terre féconde.
María Méndez de Stomayor y Sanabria, son aimée,
Donna son nom à la fille qu'ils eurent;
Ainsi les deux parents reçurent
L'enfant qu'ils avaient désiré.
Antón exerçait comme greffier
Et se vit confier cette tâche
Pour sa nouvelle ville d'attache.
Plus tard, quand on cru savoir à qui se fier,
Il devint procureur de la ville.
Mais bientôt les ennuis l'assaillirent.
Pour le bien de sa femme et de sa fille
Il fallait qu'il puisse subvenir
Aux besoins de la vie de ce temps
Ainsi qu'aux plaisirs qu'ils chérissaient tant.
C'est certainement la raison pour laquelle,
Avec un peu trop de détours et de zèle,
Il manipulaient quelques peu les biens
Dont il était le principal gardien.
Bientôt il fut accusé d'irrégularités
Dans l'exercice de son métier.
Mais le plus surprenant fut quand
On l'accusa également
De ne connaître ni les nombres ni l'alphabet.
Quand le voile d'illusions fut tombé,
Le Conseil des Indes le condamna,
À trois ans de suspension et une amende de cent ducats.
Ce mystérieux greffier qui ne savait pas écrire,
Dut étouffer de nombreux rires,
Quand il était jugé pour son ignorance de l'alphabet.
On effet son rôle principal
Et sa fonction initiale,
Consistait à écrire, lire et compter.
Pourtant la vie d'Antón fut marquée de plus de gloire.
En effet, grâce à la fille qu'il avait mise au monde,
Qui elle aussi fut féconde,
Put naître la grande sœur de Grégoire.
Celle-là même qui cinq siècle plus tard,
Écrivit une longue épopée,
À la mémoire de son aïeul.
Elle n'est pas du genre à se vanter ;)
Mais elle est une des seuls
Qui ait publié sur le net sur lui,
Plus qu'une ligne et demie.
Quand Antón mourut en mille six cent vingt-trois,
Il n'était ni empereur ni roi,
Mais sans le savoir il avait donné naissance
À une très grande descendance.
Car une épopée, en somme,
Peut tout simplement se résumer
À ce qu'il aura laissé
En héritage aux hommes.

Sujet 49. L’épopée d’Antón García Caro

Indice :
La fille de la fille du fils du fils de la fille de la fille du fils du fils du fils de la fille du fils de la fille d’Antón García Caro, c’est toi.

vendredi 27 mars 2009

jeudi 26 mars 2009

PERMIS DE CONDUIRE

cliquer sur l'image pour l'agrandir

Sujet 46. Le permis de conduire

Calligramme

mercredi 25 mars 2009

illustres

Lénine et Louis XVI : http://www.youtube.com/watch?v=2HzVbNGq8DE&hl=fr

Flux RSS et agrégateur pour les nuls :
http://www.dailymotion.com/video/x4pufb_les-flux-rss-expliques-aux-enfants_tech

L'intrônisataion de Barack Obama : https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXj9KuXki7GJ5ASdXREQmiR6qbRB4VbCQrHn00RmVLS6xOhBOVW6JYH2JsdclhG3ebi0ol3w-dlmtHG9EGneeiqIKN2d1tJYBpxvqwTluGPdGezhyBuzpPxxZ6QwX3JLWfIXKFlOcvnfg/s400/barack+obama+1.jpg

El tres de Mayo : http://www.memo.fr/Media/Goya.jpg

pour  l'interdiction de fumer dans les cafés : http://blog.cfpj.com/cfj/interdictiondefumer/files/2007/11/cochon-qui-fume2.jpg

les mandats présidentiels de Jacques Chirac :
http://www.dailymotion.com/video/x212ma_bilan-de-jacques-chirac_politics

les particules élémentaires de Michel Houellebecq : http://www.brionautes.com/images/houellebecq-particules.jpg

Contre l'interdiction de fumer dans les cafés : http://www.laboussole74.com/images_user/d_une_rive_a_l_autre/ciga.jpg

biographie de l'écrivain Albert Hénin-Ranoult :
http://www.brandidentityguru.com/wordpress/wp-content/uploads/2007/07/loser21.jpg

auto-appréciation n1 :
http://accel21.mettre-put-idata.over-blog.com/396x778/0/02/51/58//Concours-de-bulletin---Affichette-couleur-copie-3.jpg

Biba : mon premier amour : http://p.birbandt.free.fr/images/Poinsignon_photos/Poinsignon_escalier_2_enfants_amoureux2.gif

le fonctionnement du rein  :
http://video.google.fr/videoplay?docid=-7421587859531676761&ei=CvDJScbTIMSd-AaRju3ZAQ&q=pourquoi%2C+pourquoi+%3F&hl=fr

horoscope du jour : http://chroniquacidulees.unblog.fr/files/2008/01/horoscope1.jpg

Pie XII : http://images.chapitre.com/ima3/big1/955/6829955.jpg

les chagossiens : http://thomascambou.googlepages.com/chagos1.jpg/chagos1-full.jpg

À l'ombre du big ben de A. Hénin-Ranoult : http://jeanmichelberts.blog.lemonde.fr/files/2007/03/big-ben-1def.1172997337.jpg

autoportrait physique : https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4vTdPAOTX-JhnY74oLBym3rll6RLgfZHeB2BVp9yGnq2wQc_O308MtJp9371ze4VMPxxq4Nm2W5jsykDz1epRJ4_iR1aSwyOGgeL_iyHROXpaTJltYY1krV9kUrX73kHns9rQw1ZA94cq/s400/Autoportrait_bruxellois.jpg

éphéméride :
http://www.ac-nancy-metz.fr/pres-etab/collLesBoudieres/web-idd-eau/ani-eaupt/Ephemere.jpg

quelle peine pour les pédophiles : http://medias.lepost.fr/ill/2007/10/26/v-7-1042471.jpg

auto-appréciation n2 : http://www.cfe.ch/cfe/image/apprecia.jpg

Carlton draught : http://www.youtube.com/watch?v=hJ5vaUVXRto

glossaire catholique : http://www.bakchich.info/IMG/jpg_bakfevathee.jpg

on parle de pour bien-dire :
http://static.pcinpact.com/images/bd/news/mini-67954-strreaming-albanel-snut-besson-lefebvre.png

comment fait-on les bébés : http://medias.lepost.fr/ill/2009/03/07/h-20-1448737-1236431661.jpg

premiers mots :
http://www.amateur-idees.fr/local/cache-vignettes/L150xH239/Livre_Vavasseur-5437f.png

SmartBox superstar : http://fichiersbernadette.com/04pub/smartbox/smartbox.jpg

12 raisons de supporter l'Olympique de Marseille :
http://blogs.laprovence.com/comptes/La-Marseillaise/public/psg_vs_om.jpg

expressions de loups pour bien-dire :
http://formation.paris.iufm.fr/%7Earchiv03/pereirasousa/public_html/Le%20loup%20colere.jpg

de l'efficacité du dentifrice :
http://www.dailymotion.com/video/x164vi_parler-pour-ne-rien-dire_fun

auto-appréciation n3 :
http://www.tqs.ca/videos/infos/2008/05/bulletin-du-decrochage-scolaire-30029.php

récit d'une rencontre amoureuse médiévale :
http://galatea.univ-tlse2.fr/pictura/UtpicturaServeur/Images/NePasOuvrir/1/A1770.jpg

le marché de l'édition en Argentine :
http://www.escale-japon.com/cpg/albums/Patagonie_2008/012.JPG

le test d'adéquation au poêle Godin : http://dominique.marsac.free.fr/pages/images/poele_godin.jpg

for mister DB : http://www.youtube.com/watch?v=z7jM-9Gmfps&hl=fr

une partie de pétanque ça fit plaisir :
http://1f.img.v4.skyrock.net/1f2/le-thor-haut/pics/1443608279_3.gif

Chuck Norris : http://richarddawkins.net/images/2008/chuck_norris.jpg

traduire de la poésie : http://www.edutic.ua.es/usuarios/iralna/img_webquest/poes%C3%ADa.jpg

faut-il se lever le matin ? : http://farm4.static.flickr.com/3158/2349888711_5427abfcea.jpg

auto-appréciation n4 : http://motsandco.com/patrick/images/L184Jesus.jpg

réponse à l'éditorial du jour de Libération : http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/files/2009/01/entropa-2.1233227614.jpg

psaume 18 en vers : http://www.topchretien.com/topcarte/photos/567/75_golden-gate_ps18-33.jpg

mise en abime : http://farm3.static.flickr.com/2223/2225737372_762ab22498.jpg?v=0


Sujet 45. Aujourd’hui : vacances

Pas d’écriture aujourd’hui. Ce blog est bien terne. Ta mission aujourd’hui est de trouver sur Internet un maximum d’illustrations (images ou vidéos) pour les sujets traités jusqu’ici.
Une seule par post.
Poster les url des vidéos et images retenues (clic droit – Afficher image)

mardi 24 mars 2009

MISE EN ABÎME

Un mardi matin, un café, un canapé, un ordinateur, rien de plus pour le moment.

Depuis la veille, cet instant est attendu. Depuis la veille, les questions ont fusé dans mon esprit : "Qu'est-ce que ce sera cette fois ? Y aura-t-il une consigne particulière ? Aurais-je une idée tout de suite ?". L'écran de mon ordinateur est ouvert, je presse le bouton de démarrage et j'attends. L'écran s'éclaire, le petit sablier tourne et j'attends. La connexion internet s'active, la page d'accueil se charge et j'attends. Dans mes favoris, un onglet : Atelier d'écriture personnalisé. Et la page s'ouvre enfin pour laisser apparaître le sujet du jour : « Sujet 44. L'atelier d'écriture personnalisé »; un sourire en coin naît sur mes lèvres : "moi aussi j'y avais pensé, encore un sujet totalement différent...".
Bureau → accessoires → traitement de texte : page vierge. Quelques minutes passent, la page reste blanche mais mon esprit la remplit virtuellement. J'imagine les phrases et les mots écrits sur cette page, je visualise, j'efface, je recommence, j'essaie de trouver autre chose. Il me faut un style particulier, il me faut quelque chose à dire, il me faut un point de vue qui dira ce que j'aurais à dire. Il me faut une première phrase qui définira le tout et guidera le reste.
J'avale mon café à petites gorgées, toujours fixée sur cette page vierge en quête des bons gestes pour la remplir. Je suis comme un peintre devant une toile blanche attendant de trouver comment peindre ce qu'il voit. Il pourrait la laisser blanche bien sûr, dans une sorte de snobisme d'artiste qui n'aurait en fait que cherché à écarter la difficulté. Il pourrait également la peindre uniformément d'une seule couleur, pour faire du remplissage mais là encore il fuirait la difficulté. Alors il reste là, devant sa toile, attendant une idée. Je fais de même.
Il me faut 4500 caractères, soit à peu près 700 mots, qui auront pour thème : l'atelier d'écriture personnalisé. Il s'agit seulement d'un thème, rien ne m'oblige à ce que le texte décrive cet atelier; je pourrais imaginer quelque chose de complètement différent mais qui s'appellerait aussi « atelier d'écriture personnalisé », un peu comme je l'ai fait pour « le marché de l'édition en Argentine ». Cependant, c'est justement quelque chose que j'ai déjà fait. Alors je ne sais pas, j'essaie de revenir à la première chose qui m'est venue à l'esprit quand j'ai découvert le sujet. Il y avait quelque chose, je m'en souviens. Je parlais à la première personne, pour changer un peu. C'était simple, tout à fait clair. J'essaie quelques mots, ils se suivent, ils sonnent correctement, poursuivons.
J'attends. Il faut que j'arrive à déchiffrer quelle direction ces premiers mots me donnent. Faut-il que mes phrases soient entrecoupées, saccadées; faut-il aller au plus simple, dans la légèreté, dans un style "sujet-verbe-complément"; tout ceci est encore un mystère. Je termine mon café.
Enfin, je suis partie. Les mots se suivent à peu près régulièrement, sans pause. Les points, les virgules et la musique dans mes oreilles rythment ma frappe. Je ne suis sure de rien mais pour l'instant j'y vais, si ça me mène quelque part, je suis ravie d'y aller. Le téléphone sonne, je réponds. Cette pause forcée vient à point. Si en raccrochant et en revenant au texte je peux le continuer sans soucis, il y a de fortes chances pour que le texte fonctionne; dans le cas contraire, il faudra que je trouve autre chose. Si, moi-même, je ne suis pas "accrochée" par mon début, je ne vois pas comment un lecteur le serait ! Je raccroche. Tout va bien, il m'a suffit de relire une phrase pour que le reste vienne.
Me voilà à un stade très délicat. Il ne me reste que quelques caractère, l'équivalent de deux paragraphes. Est-ce que je dis autre chose que je fais tenir dans ces deux paragraphes ? Ou est-ce que je peaufine ce que j'ai déjà dit pour remplir ces deux paragraphes ? La réponse me vient sans difficulté alors que je formule ce problème sur papier : c'est la forme qui doit servir le fond et pas l'inverse. Il n'est pas sensé que ce soit le contenu de ce que je dis qui remplisse le contenant, c'est le contenant qui doit prendre la forme du contenu. Il me faut donc dire quelque chose. Une fois ceci fait, il me reste une partie très pesante : la relecture. Il faut que chaque phrase soit solide, que toutes soient reliées de façon fluide et enfin que le tout soit harmonieux et équilibré.
Enfin, il ne me reste qu'à trouver un titre, envoyer mon texte et le voir publié instantanément sur le blog où j'avais découvert mon sujet quelques heures plus tôt.

Sujet 44. L’Atelier d’écriture personnalisé

vendredi 20 mars 2009

PSAUME 18 en vers

1.
Au chef des chants. Du serviteur de l'Éternel,
Qui adressa les paroles de ce cantique,
A celui qui l'avait délivré de Saül.
Il dit ce psaume vrai et authentique :


2.
Je t'aime, ô Éternel, ma force, mon rocher

3.
Ô Dieu, ma forteresse, mon libérateur !
Éternel, mon rocher, où je peux m'accrocher !
Mon bouclier, ma force, mon puissant sauveur !

4.
Je m'écrie plein de joie : loué soit l'Éternel !
Et me voilà délivré de mes ennemis.

5.
Les liens de la morts étaient de mes amis,
Et la destruction m'avait lancé un appel;

6.
Les longs bras du sépulcre m'avaient entouré,
Et les entrailles de la mort m'avaient surpris.

7.
Dans ma détresse, j'ai invoqué l'Éternel,
A genoux j'ai crié à mon Dieu,, mon sauveur,
il entendit ma voix du haut de son ciel,
Et mon cri a touché ses oreilles et son cœur.

8.
Soudain la terre trembla et fut ébranlée,
Les fondements des montagnes frémirent aussi;
Et il frémirent parce qu'il était irrité.

9.
Le fond de ses yeux était vif et noirci,
Et un feu dévorant sortait de sa bouche :
Il en jaillissaient des brasiers farouches.

10.
Alors il abaissa les cieux, et descendit :
Une épaisse nuée flottaient sous ses pieds.

11.
Il était porté par un ange et il volait,
Et sur les ailes du vent il a resplendi.

12.
Il fit des ténèbres sa tente autour de Lui,
Entouré d'eau obscure et de sombres nuages.

13.
Les nuées fuyaient de la splendeur devant Lui,
Lançant des charbons de feu pleins de rage.

14.
L'Éternel fit entendre sa voix dans les cieux,
Le Dieu Très Haut tonna et sa voix retentit,
Grâce à la pluie de grêle et aux charbons de feu.

15.
Et ses flèches dispersèrent mes ennemis,
Le joug de la foudre les mit en déroute.

16.
Grâce à sa force, le lit des eaux apparut,
Et les fondements du monde furent découverts,
Par ta menace ,ô Éternel, ô mon mystère !
Par la force de ton souffle, ils ont courus.

17.
Il étendit sa main d'en haut, il me saisit,
Et ainsi Il me retira des grandes eaux.

18.
Il me délivra de mes puissants ennemis,
De mon adversaire et de son puissant fardeau.

19.
Ceux-là m'avaient surpris au jour de ma détresse;
Mais mon Dieu était là et il fut mon appui.

20.
Il ma mis au large dans sa forteresse,
il m'a sauvé, parce qu'il m'aime et qu'il me chérit.

21.
L'Éternel m'a traité selon ma droiture,
Il m'a vu selon la pureté de mes mains;

22.
Car j'ai observé l'Éternel et son chemin,
Et je n'ai pas commis de fautes, je suis pur.

23.
Toute son ordonnance a été devant moi,
Et je ne me suis point écarté de ses lois.

24.
Chaque jour j'ai été sans reproche envers lui,
Et mon iniquité est restée loin de lui.

25.
Et l'Éternel m'a rendu selon ma droiture,
Selon la pureté de mes mains devant ses yeux.

26.
Avec l'homme bon tu es miséricordieux
Pour l'homme droit tu agis selon la droiture,

27.
Avec celui qui est pur tu te montres pur,
Le pervers subit sa propre perversité.

28.
Tu sauves le peuple empli d'humilité,
Et tu abaisses les regards hautains et durs.

29
Oui, Seigneur mon Dieu, tu fais briller ma lumière;
L'éternel, mon Dieu, éclaire mes ténèbres.

30.
Avec Toi je cours sur une troupe fière,
Avec mon Dieu je franchis ce décor funèbre.

31.
Les paroles de notre Dieu sont parfaites,
Les voies du puissant éternel sont éprouvées;
ceux qui se confient en lui l'ont pour bouclier.

32.
Car qui est notre Dieu si ce n'est l'éternel;
Et qui est un rocher, si ce n'est notre Dieu ?

33.
Dieu me donne ma force quand je chancelle,
Et il me conduit sur la droite voie des cieux.

34.
il rend mes pieds semblables à ceux des biches,
Et il me place sur des monts, il m'a élevé.

35.
il rend mes mains fortes aux combats et riches,
Et mes bras grâce à lui peuvent s'élever.

36.
Tu me donnes le bouclier de ton salut,
Ta droite me soutient, ta bonté me grandit.



46.
Les fils de l'étranger sont en défaillance,
Hors de leur fort, ils tremblent dans leur impuissance.








2.
Je t'aime, Yahvé, ma force mon sauveur, tu m'as sauvé de la violence.

3.
Yahvé est mon roc et ma forteresse, mon libérateur, c'est mon Dieu. Je m'abrite en lui, mon rocher, mon bouclier et ma force de salut, ma citadelle et mon refuge.

















7.
Dans mon angoisse j'invoquai Yahvé, vers mon Dieu je lançai mon cri; il entendit de son temple ma voix et mon cri parvint à ses oreilles.






























































































25.
Et Yahvé me rétribue selon ma justice, ma pureté qu'il voit de ses yeux.

26.
Tu es fidèle avec le fidèle, sans reproche avec l'irréprochable,

27.
pur avec qui est pur mais rusant avec le fourbe,

28.
toi qui sauves le peuple des humbles, et rabaisses les yeux hautains.

29.
C'est toi, Yahvé, ma lampe, mon Dieu éclaire ma ténèbre;

30.
avec toi je force l'enceinte, avec mon Dieu je saute la muraille.

31.
Dieu, sa voie est sans reproche et la parole de Yahvé sans alliage. Il est, lui, le bouclier de quiconque s'abrite en lui.

32.
Qui donc est Dieu, hors Yahvé? Qui est Rocher, sinon notre Dieu?

33.
Ce Dieu qui me ceint de force et rend ma voie irréprochable,

34.
qui égale mes pieds à ceux des biches et me tient debout sur les hauteurs,




36.
Tu me donnes ton bouclier de salut ta droite me soutient , tu ne cesses de m'exaucer,

37.
tu élargis mes pas sous moi et mes chevilles n'ont point fléchi.






47. Vive Yahvé, et béni soit mon rocher, exalté, le Dieu de mon salut

Sujet 42. Réécrire en vers le Psaume 18

jeudi 19 mars 2009

RÊVE DE GRÈVE

    Aujourd'hui, la France est en grève et les trois quarts des français semblent la soutenir. Une sculpture de l'Europe en clichés représente la France avec une large banderole de manifestation (David Cerny, Entropa), comment pourrions-nous nous en indigner quand se dessine en France une telle ferveur pour les grèves ? Ou peut-être devrions-nous faire une manifestation pour montrer notre désaccord sur ce sujet ?
    Aujourd'hui, la cause principale des grèves est un mécontentement, une indignation générale contre le gouvernement ou  plus exactement contre le président de la République. Et il paraît normal à tous les français de lutter simplement contre une institution et une personne qu'ils ont eux-mêmes choisie. La différence entre l'anarchie et la démocratie est que dans un cas chacun agit à on bon vouloir et dans l'autre chacun se mobilise pour choisir les personnes qui feront de leur mieux pour le pays. Comme si nous y connaissions quelque chose, il nous apparaît que toutes les décisions du gouvernement sont mauvaises et ne servent que les intérêts des entreprises et de l'économie. Parce  que c'est bien connu : enrichir un pays ne peut que le couler et nuit forcément au peuple qui l'habite, regardez les américains !
    Les libertés d'expressions ont toujours permis aux français de s'exprimer, de dire au gouvernement quelles étaient leurs revendications pour qu'il essai au maximum de les mettre en place. Cependant, aujourd'hui les grèves se sont transformées en un immense bloc de boudeurs qui ne souhaitent pas expliquer leurs revendications mais simplement exprimer leur mécontentement général. On ne peut pas critiquer un système si on ne sait pas comment faire autrement. Je doute que tous ceux qui sont descendus aujourd'hui dans la rue proposent au gouvernement un autre moyen de régler les conflits et les problèmes actuels de la France.
    On ne réforme pas un pays en deux jours, il nous est donc impossible de critiquer un processus qui n'est même pas entièrement mis en place, comment pourrions-nous en envisager les résultats ? L'immense "non" qui avait retenti au moment du référendum sur la constitution européenne est aujourd'hui regretté par un certains nombre de personnes qui avaient pourtant réfuté en bloc ce projet en 2005. Ce n'est qu'après coup, qu'il a paru évident que les français n'étaient pas qualifiés pour prendre ce genre de décision. N'en serait-il pas de même pour  un certain nombre des réformes actuellement mises en place ?
    Il faut savoir que vouloir réformer la France revient à vouloir jouer la septième sonate de Prokoviev au piano les yeux bandés. Chaque pas est longuement critiqué, mais si le pas n'est pas fait, l'inaction est également détaillée, critiquée, analysée, démontée. Une édition spéciale du Point pose la question suivante : "Qu'est-ce qui définit l'esprit français, hormis l'arrogance et un orgueil mal placé ? ". Et voici ce qui ressort de la réponse de tout les chercheurs, journalistes et sociologues qui ont tenté de répondre à cette question : "une manière de penser et d'être qui conjugue l'esprit critique et le goût de la fronde à l'engagement, où la pensée se veut moins système que dialogue entre les disciplines, où la langue se doit d'être claire, et si possible élégante, incisive et brillante". Devant une telle définition, il n'est pas difficile d'imaginer qu'il soit difficile de faire quoique ce soit dans notre pays.
    Diriger un pays comme la France est extrêmement délicat et nécessite des connaissances et des facultés que ne possède évidement pas le français de la rue. Comment, alors, se permet-il de remettre en cause la totalité des actes du gouvernement. Rappelons d'ailleurs, que ce gouvernement ne s'est pas auto-proclamé et que si il dirige aujourd'hui, c'est parce que les français l'ont choisi. Évidemment, ça ne donne pas à ce dernier le loisirs d'agir comme bon lui semble et uniquement selon son propre intérêt. Mais est-ce vraiment ce qui se passe actuellement ? Et sommes-nous à même d'en juger ? Avant même de se poser cette question, la France est dans la rue, ferme et résolue, de front contre le pouvoir ; Ce pouvoir, mauvaise engeance, source de malheur et de malédictions, qu'il faut immédiatement éradiquer  avant qu'il ne soit trop tard. La France s'indigne contre le pouvoir comme un adolescent contre ses parents et elle en perd du même coup sa fierté et sa crédibilité au niveau international.

Sujet 41. Réponse à l’éditorial du jour de Libération

mercredi 18 mars 2009

BULLETIN SCOLAIRE : QUATRIÈME PÉRIODE mars 2009

Note de l'élève: 6/10
Note la plus basse : 6/10
Note la plus haute : 6/10
Moyenne de la classe : 6/10
Nombre d'élèves: 1
Passage au niveau suivant : oui
nombre d'absence : 0
retards justifiés : 1

Appréciations :

    on sent une baisse de motivation ou d'inspiration pour certains sujets qui en subissent les conséquences. Peut être que le rythme s'essouffle un peu. Cependant, l'ensemble est en progrès pour ce qui est du traitement des sujets. Certains défauts d'écriture ont été corrigés néanmoins il en reste pas mal qui trahissent un non professionnalisme.
     Il faut relire la forme pour harmoniser certaines phrases qui "ne se disent pas" même si elles sont justes grammaticalement. Il faut que le lecteur puisse adopter le style de l'auteur pour pouvoir adhérer à ses propos.

Flash back au cas par cas:
Sujet 31. Récit d'une rencontre amoureuse médiévale. Ce petit conte fonctionne et la difficulté de forme mise en place pourrait être un bon point si la difficulté était entièrement surmontée. Certains vers ne fonctionnent pas et rompent tout l'intérêt de cette difficulté. Mais le sujet est correctement traité. 6,5/10
Sujet 32. le marché de l'édition en Argentine. Un traitement détourné mais original et bien mis en place. On prend plaisir à lire ce texte. Cependant, certaines phrases mériteraient une relecture parce qu'elles sonnent faux. 7,5/10
Sujet 33. Rubrique « découverte » pour Bien-Dire. Les poêles Godin. Le manque d'inspiration à donné naissance à une idée amusante mais pas très intéressante. Du coup, l'article ne fonctionne pas pour Bien-Dire donc devient un peu hors-sujet. 4/10
Sujet 34. For mister DB. Écrire des paroles de chanson pour Dany Brillant, sur l'air de "Sunday Bloody Sunday" de U2. Vu la mélodie, un peu éloignée du style « Dany », les paroles nous ramènent un peu violemment à lui, mais ça pourrait bien fonctionner, à voir... 5,5/10
Sujet 35. « Une partie de pétanque ça fait plaisir ». C'est très « cliché » mais ça fonctionne. En lisant, il n'est pas difficile de se projeter dans ce décor provençal plein de réalité. Le traitement n'est pas vraiment original mais ça passe comme une lettre à la poste, sauf pour certaines parties un peu bancales et qui mériteraient une relecture à voix haute. 6,5/10
Sujet ∞. Chuck Norris. L'article sonne assez faux dans son ensemble. On y croit pas. Plus dans les détails, il y a des éléments pas mal mais  qui ne suffisent pas. 4/10
Sujet 37. Traduire de la poésie. Le texte tient la route mais on sent que l'auteur ne se l'ai pas réellement approprié. Il est resté plus dans la traduction qu'autre chose. Vu la difficulté de l'exercice, ce n'est quand même pas mal. 5/10
Sujet 38. Reprendre un sujet déjà traité. Garder le même angle mais changer de style. Même si le traitement est peut-être amélioré, le style n'est en fait pas réellement différent. Le ton a changé ce qui peut suffire éventuellement. Le nouveau texte a un peu plus de rythme, de couleurs. 5,5/10
Sujet 39. Faut-il se lever le matin ? Dissertation façon lycée. Le sujet est correctement traité et ficelé. Cependant, il n'y a pas de particularité qui en ferait un très bon texte ce qui est bien... mais pas top.  5,5/10


à voir pour les prochains :

    Il faut relire à voix haute pour corriger les fautes de langues. Par ailleurs, même si le sujet n'inspire pas ou ne correspond pas au style de l'auteur, il faut trouver plus de punch ou de couleur dans les textes pour éviter de s'ennuyer.

Sujet 40. Auto-appréciation