mercredi 21 janvier 2009

LOUIS XVI ET LÉNINE, AUX TOURNANTS DE L'HISTOIRE.

Louis XVI, roi de France et roi des français (1774-1792), instigateur involontaire de la révolution française et Lénine, président du Conseil des commissaires du peuple (1918-1924) et créateur du parti bolchévik, instigateur volontaire de la première révolution socialiste russe : alors que tout les séparent, leur politique aboutira au même point.



Louis-Auguste de Bourbon est qualifié de timide, indécis, manquant de l'autorité et du charisme nécessaire à sa mission de chef d'État. Il s'accorde à la volonté du plus grand nombre, ou de plus puissants que lui, sans conviction. Vladimir Ilitch Oulianov est, quant à lui, le défenseurs de nouvelles idées. Théoricien et stratège, sa conviction et sa volonté sont les armes de ses revendications. Son argument principal : sa politique s'accorde au plus grand nombre et écarte les plus puissants que lui. Acquiescer au bon vouloir du peuple ne fait pas la différence entre ce roi à qui la révolution coûta la tête et cet homme politique à la tête de la révolution. Si c'est par ce fait que Louis XVI et Lénine obtiennent une révolution, l'un subit et l'autre agit.

Ainsi, devant les débuts de la révolution en 1789, Louis XVI s'en remet de plus en plus aux décisions de Marie-Antoinette, son épouse, et de ses frères, le comte d'Artois et le comte de Provence; par la suite, il accepte la formation d'une Assemblée constituante mais refuse d'autres demandes du Tiers-État telles que l'abolition des privilèges ou la ratification des Droits de l'Homme. Son éducation catholique très stricte le rebute contre les idées nouvelles mais la pression du pays entier l'obligent à céder à certaines réformes. Ces comportements contradictoires, qui témoignent de son hésitation à reconnaître le principe d'une monarchie constitutionnelle, rendent ce petit roi fort impopulaire. Sa tentative de fuite en juin 1991 ne fait que renforcer ce sentiment. Les monarques précédents maintenaient leur pouvoir par une politique ferme, de terreur et par la sanctification de leur image. Louis XVI, par son manque de charisme et d'autorité montre à tous la relativité de son pouvoir. Cet homme à la tête d'un pays perd le soutien du peuple et du même coup, perd le pouvoir.

Lénine propose dans ces théories politiques, fondées sur un approfondissement de la théorie marxiste, une lutte pour la démocratie prolétaire et l'abolition des classes dominantes. Ses nombreuses réflexions sur l'organisation du Parti et sur la tactique révolutionnaire font de lui un homme politique puissant et influant. Ainsi, en proposant à un peuple une politique qui semble n'être tourné qu'à son avantage, Lénine, en gagnant son soutien, gagne le pouvoir.

Dans les systèmes politiques opposés que sont la monarchie et la démocratie prolétaire, la situation semble contradictoire. Le roi de France, Louis XVI, chef suprême de l'État, à qui tout les pouvoirs reviennent, se voit contrôlé, manipulé, puis finalement écarté du pouvoir. Le Chef du parti bolchévik, Lénine, qui met en oeuvre la théorie marxiste de l'État et prône la dictature du prolétariat, se voit suivi, élevé à la tête de l'État et doté de tout les pouvoirs.

L'un par sa chute et l'autre par sa montée au pouvoir, ces deux hommes marquent des tournants de l'histoire politique de leur pays. La révolution qu'ils provoquent chacun est le départ dans les deux pays d'une nouvelle politique. Pour Louis XVI, la révolution qu'il subit marque la fin de nombreux siècles de monarchie et le début de la République; pour Lénine, la révolution qu'il instigue marque la fin du règne des tsars et le début de politiques communistes. Ces deux hommes, à leur naissance étaient destinés à des voies bien différentes de celles qu'ils connaîtront finalement. Lénine monta au pouvoir par ses actions; il n'avait pas de prédispositions familiales ou de statut, mais en se faisant prophète d'une théorie politique révolutionnaire, il prend la tête de tout les peuples soviétiques dont il fait l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS). Louis XVI qui possédaient toutes les clés qui lui donneraient le pouvoir absolu, perd par ses actions, le pouvoir et la vie.

4 commentaires:

  1. Avant même d'avoir lu :
    - Bravo pour le respect du format
    - Dommage pour "le défenseurs"

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  2. Fond : moyen.
    L'angle choisi pour le parallèle est correct mais assez faiblement exploité.
    Prises de positions assez clichés.
    Conclusion sans relief.
    Le choix du ton manque un peu d'imagination et pose un fort niveau de légitimité, qui exige une forme très crédible.
    Détail : dommage de pas avoir pu relever la raison du choix de ce sujet à cette date.

    Forme : bien.
    Deux ou trois phrases maladroites décrédibilisent un peu un bon ensemble.
    Détail : Au moins trois énormes fautes d'orthographe. Faire l'effort de consacrer davantage de temps à la relecture.

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  3. je me disais aussi que cette date me disais quelque chose. pour ma défense le petit robert ne précise pas le jour et le mois de décès.

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